Impôts : le barème kilométrique 2024 a été publié, cela représente une nouvelle défavorable pour les automobilistes

Le barème kilométrique 2024 a été publié par le gouvernement avec une mauvaise nouvelle pour les automobilistes : une cadence ralentie.

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Impôts : les utilisateurs de voitures liées au travail peuvent bénéficier d’une échelle fiscale spécialisée conçue spécifiquement pour eux. Cette échelle particulière, communément appelée échelle kilométrique, sert de mécanisme pour suivre et enregistrer avec précision les dépenses associées aux voyages liés au travail.

Ces conducteurs ont la possibilité de « demander aux autorités fiscales de déduire leurs dépenses réelles lors du calcul de l’impôt 2024 sur leur revenu gagné en 2023 » selon les informations fournies sur le site du service public. Cette disposition leur permet potentiellement d’économiser davantage sur leurs impôts.

Cependant, un point de discorde émerge lorsque nous examinons l’échelle kilométrique pour 2024. Elle reste inchangée par rapport à l’année précédente, 2023. Ce manque d’ajustement est particulièrement désavantageux pour les conducteurs qui luttent contre les effets de l’inflation. C’est notable surtout lorsque l’on considère que l’échelle avait précédemment connu une augmentation généreuse de 10% en 2022 et une autre de 5,4% en 2023.

Pour mettre cela en perspective, voici l’échelle kilométrique détaillée en euros pour les voitures pour l’année 2024, qui, comme mentionné précédemment, reflète l’échelle de 2023 :

Puissance de la voiture (en CV) Distance (d) jusqu’à 5 000 km Distance (d) de 5 001 à 20 000 km Distance (d) au-delà de 20 000 km
3 CV et moins d x 0,529 (d x 0,316) + 1065 d x 0,370
4 CV d x 0,606 (d x 0,340) + 1330 d x 0,407
5 CV d x 0,636 (d x 0,357) + 1395 d x 0,427
6 CV d x 0,665 (d x 0,374) + 1457 d x 0,447
7 CV et plus d x 0,697 (d x 0,394) + 1515 d x 0,470

Impôts : une échelle inclusive et des dépenses supplémentaires

L’échelle kilométrique est un outil complet. Elle prend en compte plusieurs facteurs qui affectent le fonctionnement d’un véhicule. Elle considère des éléments tels que la dépréciation du véhicule au fil du temps, les coûts engagés pour la réparation et l’entretien, ainsi que les primes associées à l’assurance. En plus de ceux-ci, des consommables comme les pneus et le carburant sont inclus dans le calcul.

Le service public permet également l’inclusion de dépenses supplémentaires. Cela signifie que des éléments tels que « les intérêts d’emprunt (si la voiture est achetée à crédit) », ainsi que « les frais de péage » et « les frais de stationnement » peuvent être pris en compte.

L’échelle kilométrique 2024, récemment publiée par le gouvernement, n’apporte pas de bonnes nouvelles pour les conducteurs. La décision de maintenir l’échelle au niveau de l’année dernière a effectivement abouti à un gel pour cette année. Cela pourrait potentiellement signifier que les conducteurs devront supporter le poids des dépenses accrues sans aucune augmentation correspondante de leurs déductions fiscales.