Dans une récente interview réalisée le 14 avril 2024, avec Ouest-France, Philippe Coy, qui est à la tête de la fédération nationale des buralistes, a fait une révélation intéressante. Il a mentionné que les buralistes s’apprêtent à diversifier leurs services en offrant la possibilité aux clients de payer certaines factures de péage dans leurs boutiques. Ce nouveau service doit débuter initialement sur l’itinéraire Paris – Normandie.
Approche innovante des paiements de péage chez les buralistes
Cette nouvelle méthode de paiement est le résultat des portiques équipés de caméras qui seront installés aux péages des A13 et A14, un plan qui a été annoncé en octobre 2023. Ces caméras sont conçues pour capturer les numéros d’immatriculation des véhicules. Cette méthode innovante permet aux conducteurs de payer leur facture de péage en ligne ou dans un bureau de tabac local.
Selon Philippe Coy, « Les conducteurs auront la commodité de passer certains péages sans avoir besoin de s’arrêter et disposeront d’un délai de 48 heures pour effectuer leur paiement. Le paiement peut être effectué en ligne ou, à partir du second semestre de l’année, chez un buraliste ». Il a ajouté que « Le réseau Nirio (Française des jeux) est chargé de traiter les paiements privés. À l’heure actuelle, 10 000 buralistes ont déjà reçu l’approbation », a informé le représentant du secteur.
Le non-paiement dans le délai stipulé pourrait entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 375 euros. Pour éviter cela, Sanef, qui gère les autoroutes du Nord et de l’Est de la France, recommande de s’inscrire sur leur site web et d’entrer votre numéro d’immatriculation pour ceux qui optent pour les paiements en ligne.
Pour ceux qui préfèrent payer chez un buraliste, il leur suffirait de fournir leur numéro d’immatriculation. Philippe Coy a déclaré que 10 000 buralistes sont déjà équipés du service de paiement « Nirio » qui a la capacité de délivrer un reçu.
L’évolution de la profession de buraliste
De manière significative, le rôle du buraliste a évolué ces dernières années. Ce changement est en grande partie dû à la baisse des ventes de cigarettes. Philippe Coy a clarifié sa vision de l’avenir des buralistes, déclarant : « Mon objectif est de transformer les buralistes en drogueries de tous les jours, c’est-à-dire des endroits où vous pouvez toujours trouver le produit que vous voulez à la dernière minute ». Cette déclaration conclut la vision de Philippe Coy pour un avenir des buralistes plus polyvalent et axé sur le service.
