Raphaël Glucksmann compagnon de Léa Salamé, député européen et essayiste, est en deuil. Le 23 août dernier, il a partagé une triste nouvelle sur son compte Instagram : sa mère est décédée après des mois de lutte acharnée contre la maladie. Durant ces dernières semaines, il a passé tout son temps au chevet de sa maman Françoise. Sa mère est finalement partie vers le paradis, apaisée, dans une esquisse de sourire triste et beau. Comme si elle l’avait décidé, libre et souveraine jusqu’au bout, a ajouté son fils marqué par le deuil.
Raphaël Glucksmann a tenu à rendre hommage à sa mère en postant une photo d’elle. Il la décrit comme une ode à l’esprit de résistance. Il a également partagé leurs dernières conversations, qui ont souvent porté sur la situation actuelle en Ukraine. Les questions précises de sa mère sur l’évolution du front, les fournitures d’armes ou les positions des uns et des autres l’ont sidéré, même s’il avait du mal à répondre entre deux sédatifs et trois shots de morphine quand la douleur devenait trop forte.
Léa Salamé: la famille Glucksmann est une famille engagée.
Raphaël Glucksmann se trouve désormais orphelin. Sa mère a rejoint son père, André Glucksmann, décédé en 2015. « J’aimerais croire que mon père, Glucks, l’a accueillie en souriant hier soir, qu’ils poursuivent ailleurs l’amour indéfectible, les combats inlassables et les aventures magnifiques qu’ils ont vécus ici. Ensemble. Toujours ensemble », a ajouté celui qui partage sa vie avec la journaliste Léa Salamé.
Léa Salamé, qui est également journaliste politique, est la compagne de Raphaël Glucksmann depuis plusieurs années maintenant. Ils ont deux enfants ensemble. Bien que très discrète sur leur vie privée, Léa Salamé a récemment partagé une anecdote sur leur rencontre : « En six mois, j’étais enceinte. C’est un coup de foudre. Je suis tombée amoureuse de sa façon de penser avant lui ».
Avec sa mère Françoise, qu’il surnommait affectueusement « Fanfan », Raphaël Glucksmann partageait cette envie d’engagements, et une opinion politique marquée à gauche. « La cheffe, c’est elle. Si elle n’avait pas mis deux claques à mon père, il n’aurait pas fait Mai 68 », a notamment raconté le fils unique devenu père de famille dans L’Express, en 2019. « La radicale, c’était moi, le maoïsme, c’est ma faute », avait même assumé Françoise Glucksmann auprès de nos confrères. Avant de dévoiler le surnom qu’elle donnait à son enfant, « l’enfant du bateau », en raison de sa naissance, en 1979, en plein coeur de l’opération « Un bateau pour le Vietnam » lancée par André Glucksmann.
Aujourd’hui, la famille Glucksmann est en deuil mais peut compter sur le soutien de Léa Salamé et de leurs proches. La journaliste, quant à elle, continue de mener ses engagements professionnels avec brio, tout en étant présente pour son compagnon dans ces moments difficiles.
