De nature optimiste, Yannick Noah ne pensait sincèrement pas que son printemps aurait des allures de tsunami. On fait le point !
SOS Yannick Noah en détresse !
Ah Tahiti. Dans le monde entier, ce coin de paradis est le havre de paix préféré des jeunes mariés. Réputé pour ses paysages de cartes postales, la couleur de la mer ou ses plages de sable fin, y aller, c’est un rêve qui devient réalité. Seulement voilà, le décalage horaire, le prix et la distance du voyage en avion fait tiquer les curieux. Qu’à cela ne tienne, Yannick Noah n’écoute pas les conseils de son entourage. Avec le recul, il considère qu’il a bien fait. Dire qu’il pas prêt de se remettre de son périple est un euphémisme.
Après avoir quitté la morosité de la capitale, Yannick Noah sait exactement où poser ses valises. Devenu le respectable chef d’un village au Cameroun, il ne l’a pas choisi par hasard sur un planisphère. En effet, c’est la terre de ses ancêtres. Le sourire aux lèvres, il étale son bonheur au journaliste Laurent Delahousse. « Je me sens bien en Afrique, particulièrement au Cameroun. C’est [même] au-delà. Il y a une partie de moi qui est d’ici. »
Malgré son inconstatable joie de vivre, il sait qu’il a du pain sur la planche. On se souvient de sa vive émotion lorsqu’au cours d’une tournée en Afrique, le président de la République Emmanuel Macron lui rend visite. Ange gardien dans l’âme, avec sa musique, son regard pétillant ou son sourire jusqu’aux oreilles, il a un seul objectif. Distribuer des bonnes ondes à ceux qui croisent son chemin. Reçu comme un chef d’État, il savoure chaque seconde de son périple. C’est l’évidence, il n’oubliera jamais cette chorale de lycéens qui reprennent en cœur son tube Métisse.
Et là, c’est le drame !
Une fois au Cameron, rien ne se déroule comme prévu pour Yannick Noah. Ce passage du transat à la civière de l’hôpital, il ne s’y attendait vraiment pas. Ne perdant pas son second degré, il décide de jouer la carte de la transparence avec ses followers. Cette « belle crise de palu pour fêter le retour« , il aurait préféré l’esquiver. Après avoir interrogé des experts de cette maladie, leur verdict est sans appel. Hausse de températures, vives céphalées, désagréments intestinaux envahissent désormais le quotidien de Yannick Noah. Heureusement pour lui, les autorités sanitaires ont la technique pour gérer ce genre de cas.
D’ailleurs, l’été dernier, l’équipe d’Objeko se souvient qu’il avait déjà subi un pépin de ce genre. À l’époque, il était bel et bien convaincu qu’il allait s’en sortir sans y laisser trop de plumes. Sauf que pour la première fois de sa longue carrière de sportif ou de faiseur de tubes, il se prend les pieds dans le tapis et se trompe dans ses pronostics. Courage, Yannick Noah, vous devriez bientôt tracer votre route. Vos admirateurs de la première heure n’attendent qu’une chose. De vous voir écrire un nouveau et magnifique chapitre à votre Saga Africa !
