Carburant : voici les conditions de Total pour un nouveau rabais à la pompe

Si on utilise souvent sa voiture, le tarif du litre d'essence fait grincer des dents. Dans ce contexte épineux, le responsable de Totalenergies dévoile sa façon de pensée. Aïe, ça pique !

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Après la pandémie et l’inflation, les férus de voitures cogitent. Comment faire pour ne pas se ruiner à chaque plein d’essence ?

Carburant: en route vers une nouvelle pénurie d’essence?

2 euros. Non ce n’est pas le prix d’un ticket de métro ou d’un paquet de pâtes. Par contre, si vous avez une automobile, vous devez vous faire une raison. Désormais, c’est le tarif pour un banal litre d’essence. Face à ce constat, les Français ont le moral dans les chaussettes. De leur côté, forcé de s’organiser en fonction des pénuries et de cette hausse, les stations-service tant de faire profil bas.

C’est dans ce contexte épineux que le chiffre d’affaires de Totalenergies parait dans la presse spécialisée. Le moins que l’équipe d’Objeko puisse dire c’est que ces 19,5 milliards d’euros restent bloqués en travers de la gorge des consommateurs réguliers d’essence. En boucle sur ce sujet, ils ont du mal à comprendre l’attitude du dirigeant.

En effet, bien avant la divulgation de ce résultat, le responsable France avait fait un geste incroyable en faveur des conducteurs dépités. Le temps d’un instant, l’entreprise s’associe au gouvernement et offre une ristourne « de 0,20 € puis 0,10 €« . Évidemment, cela a redoré momentanément son image. Sauf qu’aux premières heures de 2023 et donc la fin de ces propositions exceptionnelles, le baril d’essence repart à la hausse.

Ces trois arguments sèment le chaos

Carburant: dans les colonnes du journal Le Parisien, Patrick Pouyanné ne va pas avec le dos de la cuillère. D’ordinaire discret, il choisit de montrer patte blanche. Au train où vont les choses, il souligne la bonne volonté de son entreprise. « Si le litre de gazole [franchit la barre des] 2 €, TotalEnergies pourrait mener de nouvelles actions ciblées de rabais à la pompe« . Incapable de donner plus de détails sur cette promotion d’essence, il met à l’eau à la bouche des automobilistes.

Par contre, il insiste sur un point. Pas question que les partenaires de Totalenergies en paient les pots cassés. Autrement dit, bienveillant, il souligne que contrairement aux rumeurs, cette potentielle « taxe sur les superprofits » n’est pas d’actualité. À l’instar des supermarchés qui tentent d’apaiser les tensions sur le sujet de l’essence, la direction choisit de « prendre des mesures de pouvoir d’achat que les Français ressentent directement« .

Carburant: qui aura le dernier mot ? À l’heure où Objeko rédige cet article, le mystère reste entier. Par contre, précisant que l’excellent résultat de Totalenergies dépasse les frontières de la France, il met les points sur les I. Cette hausse de tarification d’essence, « pas de raison que cela devienne une norme. » Plus que jamais transparent pour ne pas avoir de reproche après, il rajoute. « [Actuellement] autour de 90 $, je ne pense pas que [le baril] restera très longtemps aussi cher. » Ses arguments ne laisseront personne indifférent. « Car sous la pression de la mobilité électrique et de la transition énergétique, la consommation de pétrole finira bien par baisser. Et donc les prix avec« .