L’électricité a augmenté de 15% en février 2023, et une nouvelle augmentation des tarifs est prévue le 1er août 2023. Pour en savoir plus, consultez les liens suivants :
Hausse des prix de l’électricité en France
Le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter en France, ce qui a des conséquences difficiles pour de nombreux Français. Après une première augmentation de 15% et une autre de 4% en février 2022, de nombreux boulangers ont dû fermer leur entreprise en raison de factures élevées.
Le gouvernement a mis en place un bouclier tarifaire pour bloquer les prix de vente du gaz naturel jusqu’en 2025, mais cela ne s’applique pas à l’électricité.
Malheureusement, le prix de l’électricité va encore augmenter de 10% le 1ᵉʳ août 2023, puis de 17% en 2024 et en janvier 2025. Le gouvernement a annoncé qu’il mettra fin progressivement au bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité d’ici la fin de l’année 2024.
Cela signifie que beaucoup de gens devront faire des sacrifices pour payer leurs factures d’électricité.
Hausse importante des prix de l’électricité pour les ménages
En février 2022, le bouclier tarifaire limitait la hausse des prix de l’électricité à 4%. Toutefois, l’obligation pour le gouvernement de dépenser 110 milliards d’euros entre 2021 et 2023 signifie que le bouclier sera supprimé. Selon la présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), cette situation est très préoccupante.
Sans le bouclier, les prix de l’électricité auraient augmenté de 75%, ce qui aurait été très difficile pour les Français.
Cette augmentation de 10% aura un impact important sur la facture d’électricité des ménages. Par exemple, une personne consommant 7 000 kWh d’électricité chaque année paiera 160 euros de plus, une somme considérable.
Les chiffres de Data.gouv montrent que le prix de l’électricité était de 0,2062 euro par kWh en février dernier. Avec la hausse du 1er août, ce tarif atteindra désormais 0,2268 euro par kWh.
Mais pourquoi le prix de l’électricité est-il si élevé ? Avant la guerre en Ukraine, cela coûtait entre 50 et 70 euros le MWh, contre 90 à 200 euros le MWh aujourd’hui.
Une autre raison est que l’Arenh, qui permettait aux fournisseurs d’avoir de la production à un prix intéressant, va disparaître. Ce principe n’existera plus à la fin de l’année 2025. L’État souhaite installer un nouveau mécanisme affichant des prix à moins de 60 euros le MWh pour permettre à EDF d’investir dans ses centrales. Le PDG d’EDF, Luc Rémont, explique que l’opérateur doit investir 25 milliards d’euros par an, dont 80% seront pour la France.
