Électricité : sans la mise en place du bouclier tarifaire, les tarifs auraient doublé au 1er février

Après la pandémie, l'électricité défraie la chronique. Coupure, augmentation des mensualités, tous les scénarii donnent des frissons. Un an après son entrée en vigueur, l'heure est venue de faire le bilan du le bouclier tarifaire.

© Getty – Oriol Domingo

Jamais l’électricité n’aura autant fait disjoncter. En effet, en découvrant les estimations avec et sans bouclier tarifaire, on hallucine.

L’électricité comme vous ne l’avez jamais lue !

Pour bien débuter l’année, les fournisseurs d’électrique nous assène un petit coup sur la tête. Dans un premier temps, ils sèment la panique avec des rumeurs de coupure de courant. Selon des responsables techniques, on devrait être prévenu un peu avant. Qu’on se rassure, ça ne va pas durer plus de deux heures ! Si vous avez été concerné par ce curieux phénomène, nous vous invitons à nous raconter votre témoignage dans les commentaires.

Ensuite, une autre mauvaise nouvelle attend les Français au tournant. À cause de l’inflation, le paiement de la facture devrait être nettement plus complexe en 2023. Et pour cause, les économistes estiment que si rien n’est fait, ça sera au moins 20 euros en plus. Face aux nombreux reproches, l’exécutif a trouvé la parade. Instauré par le prédécesseur d’Elisabeth Borne, ce fameux bouclier tarifaire a-t-il vraiment permis d’éviter la noyade ? On tente de vous expliquer ses avantages comme ses inconvénients.

Qui aura le mot de la fin ?

Ces derniers mois, la Commission de régulation de l’électricité prend souvent la parole. Et pour cause dans le collimateur des associations de consommateur, elle doit se justifier sur sa manière de distribuer l’électricité. En ce qui concerne les particuliers, il y aurait bien eu une « hausse des prix de 99,36 % ». Fort heureusement, des « tarifs réglementés » viennent normaliser un peu tout ça. La preuve, dans cet article d’Objeko, on vous compare trois offres différentes de la mythique entreprise EDF.

Sauf qu’en regardant à la loupe le projet de Bruno Le Maire, on tombe à la renverse. En quelques sortes, elle « autorise le gouvernement à s’opposer aux propositions de la CRE dès lors que celles-ci excèdent de 15 % TTC. » Le fameux principe des « prix gelés » remonte à la surface et il divise l’opinion. S’il a tendance à rassurer les uns, ils affolent les autres.

QUID des professionnels

Dans la presse, sur la Toile, les expériences de boulangers font couler beaucoup de larmes. Et pour cause, avec une augmentation de leurs frais d’électricité, nul doute que la plupart d’entre eux risquent de mettre la clé sous le fournil. Tous les bénéfices engendrés avec la bûche de Noël ou la succulente galette aux rois partent directement dans les caisses des revendeurs. Et ça, ce n’est pas logique !

Se justifiant en évoquant la « faible disponibilité anticipée du parc nucléaire« , les spécialistes de l’électricité commencent à tirer sur la corde.  Cela fait bien longtemps que personne n’y croit à cet argument. Ah si seulement l’ancien président Hollande avait eu une vision plus globale de ce marché. Peut-être qu’on n’en serait pas là aujourd’hui. Quant aux chercheurs, vivement qu’ils trouvent une énergie capable de remplacer les Watts tout en nous permettant de faire des économies.