Des escrocs se font passer pour la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) et envoient des e-mails pour inciter les gens à leur donner des informations personnelles. Ils prétendent que la DGFiP a effectué un nouveau calcul et que vous êtes éligible à un remboursement d’impôt.
Ces e-mails peuvent sembler légitimes, mais ne vous laissez pas berner. En effet, ne donnez jamais vos informations personnelles à des inconnus en ligne. Soyez vigilant et méfiez-vous des e-mails suspects. Si vous avez des doutes, contactez directement la DGFiP pour vérifier si l’e-mail que vous avez reçu est authentique.
Attention à un lien frauduleux se faisant passer pour le site des impôts
Le mail reçu inclut un lien vers un prétendu « formulaire de remboursement ». Cependant, il s’agit d’une arnaque. En effet, Bercy n’exige pas de remplir un « formulaire de remboursement » pour obtenir le remboursement du trop-perçu. L’administration fiscale a déjà toutes les données nécessaires et le remboursement est automatique.
De plus, le lien mène vers un faux site se faisant passer pour le site officiel impot.gouv.fr. L’arnaque est subtile, mais identifiable grâce à l’adresse URL. Alors que l’adresse officielle du site des impôts est https://www.impots.gouv.fr/accueil, l’adresse vers laquelle renvoie le lien est « gouv-impots.myvnc.com ».
Les pirates cherchent à récupérer le numéro fiscal et le mot de passe des contribuables, afin de se connecter au site des impôts et de voler les coordonnées personnelles et bancaires.
L’utilisation de l’intelligence artificielle par les pirates
Il est à noter que les pirates utilisent désormais l’intelligence artificielle. Le mail envoyé aux potentielles victimes, ainsi que le faux site Internet, ne comportent pas de fautes d’orthographe.
Cependant, certains éléments ne sont pas parfaits, comme « En second lieu, nous avons l’honneur de vous faire tenir ci-joint le montant perceptible par votre personne », qui n’est pas correctement formulé. Toutefois, l’absence de fautes rend le mail très dangereux : certains internautes pourraient bien tomber dans le piège par inattention.
