Impôts : Quel est l’impact de la revalorisation du quotient familial sur les familles ?

Les foyers paient annuellement l'impôt sur le revenu, mais le quotient familial permet une réduction fiscale pour maintenir le niveau de vie.

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Au cours de cette année, nous avons assisté à une évolution majeure dans le domaine fiscal : une modification significative du système du quotient familial, qui a connu une augmentation notable de 4,8%. Cette transformation représente une véritable aubaine, en particulier pour les familles nombreuses ayant trois enfants ou plus, car elle offre un avantage fiscal plus conséquent.

Le quotient familial est un mécanisme fiscal qui vise à adapter l’impôt à la capacité contributive des familles. Il permet de répartir les revenus des familles en fonction de leur taille, garantissant ainsi une plus grande équité. Pour comprendre son fonctionnement, il est essentiel de savoir qu’une personne seule compte pour une part, un couple est considéré comme deux parts et chaque enfant ou personne à charge supplémentaire ajoute une demi-part à l’addition. Par exemple, un couple avec un seul enfant est compté pour 2,5 parts. Il est important de noter qu’à partir du troisième enfant, la famille bénéficie d’une part supplémentaire, ce qui rend ce système particulièrement avantageux pour les familles nombreuses.

Selon un rapport récent publié sur boursier.com, ces modifications apportées au système du quotient familial permettront à une famille avec trois enfants de réaliser une économie de 9% sur leurs impôts cette année par rapport à ce qu’ils auraient dû payer en 2023. Pour un couple sans enfant, l’économie sera de 3,6%. L’impact de ces changements sur le budget familial est donc significatif et contribue à alléger la charge fiscale des familles. Il s’agit d’une véritable avancée, qui témoigne de l’effort continu des autorités pour rendre le système fiscal plus équitable et plus favorable aux familles.

Détails du calcul des impôts du foyer pour l’année 2024

La computation des taxes, spécifiquement les impôts, est une entreprise compliquée et délicate, qui dépend de nombreux facteurs divers et variés. Un des piliers de ce calcul complexe réside dans la prise en compte du revenu total du foyer fiscal. Ce revenu total, qui comprend tous les revenus des personnes composant le foyer, sert à déterminer l’impôt dû par chaque foyer.

Pour ce faire, ce revenu total est divisé par un nombre spécifique, appelé le nombre de parts fiscales. Le nombre de parts fiscales d’un foyer est déterminé principalement en fonction de la situation familiale du foyer, par exemple, le nombre d’enfants à charge, ainsi que d’autres facteurs spécifiques.

Une fois ce revenu par part fiscale calculé, il est ensuite comparé à un barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ce barème, qui est régulièrement mis à jour, est divisé en cinq tranches distinctes. Chaque tranche correspond à une certaine fourchette de revenus et est associée à un taux d’imposition spécifique.

Selon le barème établi pour l’année fiscale 2024, la première tranche concerne les revenus qui sont inférieurs à 11 294 euros. Pour ces revenus, le taux d’imposition est de 0%. Cela signifie que si le revenu par part fiscale d’un foyer ne dépasse pas ce montant, aucun impôt n’est dû pour cette tranche de revenu.

La deuxième tranche du barème s’applique aux revenus qui sont compris entre 11 294 euros et 28 797 euros. Pour cette tranche de revenus, le taux d’imposition applicable est de 11%. Si le revenu par part fiscale d’un foyer se situe dans cette fourchette, l’impôt à payer est donc de 11% de ce revenu.

La troisième tranche du barème concerne les revenus qui s’étendent de 28 797 euros à 82 341 euros. Pour ces revenus, le taux d’imposition est fixé à 30%.

La quatrième tranche du barème s’applique aux revenus qui sont compris entre 82 341 euros et 177 106 euros. Pour ces revenus, le taux d’imposition est de 41%.

Enfin, la cinquième et dernière tranche du barème de l’impôt sur le revenu s’applique aux revenus qui sont supérieurs à 177 106 euros. Pour ces revenus les plus élevés, le taux d’imposition est de 45%. Il s’agit du taux le plus élevé du barème, reflétant le principe de progressivité de l’impôt sur le revenu.