Le Réseau de recherche sur les bolides et les météorites (SPMN) du Conseil supérieur de la recherche scientifique (CSIC) a détecté vendredi vers 22h59 un « bolide artificiel » survolant la Catalogne et la Communauté valencienne depuis la France. Bien qu’au début il s’agisse d’un missile balistique, les experts ont conclu que la boule de feu détectée dans le ciel était produite par la rentrée d’un objet artificiel sur l’orbite terrestre.
« Les données préliminaires obtenues jusqu’à présent nous laissent croire que le bolide a été produit par la rentrée d’un objet artificiel en orbite terrestre. » Ce type d’objets artificiels peut être des satellites ou des restes de fusées spatiales, comme l’indique l’astrophysicien Josep María Trigo, de l’ICE et coordinateur du SPMN.
« Les réentrées sont de plus en plus fréquentes », a noté le chercheur. Par ailleurs, l’expert a précisé que l’enquête se poursuit et que « des mesures précises de la vitesse de l’objet lors de l’ablation dans l’atmosphère permettront d’élucider sa nature spécifique et, notamment, s’il pourrait s’agir d’une voiture d’écrémage plus inhabituelle ».
Première hypothèse déjà écartée : un missile balistique
« Actuellement, nous envisageons deux hypothèses : un missile balistique ou une rentrée », a indiqué le compte des chercheurs sur le réseau social X dans un message, dans lequel ils ont indiqué qu’ils communiqueraient des informations complémentaires par le même canal. « Dès que nous aurons terminé l’étude et obtenu une confirmation supplémentaire, nous l’inclurons dans le fil de discussion. »
Première hypothèse déjà écartée : un missile
« Actuellement, nous envisageons deux hypothèses : un missile balistique ou une rentrée », a indiqué le compte des chercheurs sur le réseau social X dans un message, dans lequel ils ont indiqué qu’ils communiqueraient des informations complémentaires par le même canal. « Dès que nous aurons terminé l’étude et obtenu une confirmation supplémentaire, nous l’inclurons dans le fil de discussion. »
Par conséquent, la zone d’observation a été Aragon, Catalogne, Communauté de Madrid, Comunitat Valenciana, Euskadi, La Rioja et Navarra. En parallèle, l’un des chercheurs du réseau et professeur à l’Institut des Sciences Spatiales du CSIC, Josep Maria Trigo, a publié un message dans lequel il se demande s’il y aura des explications à ce fait et si ces tests ne doivent pas être annoncés. « Honnêtement, je me demande si des responsables donneront des explications sur ce test qu’ils ont effectué aujourd’hui sur nos têtes. Ne devraient-ils pas être annoncés ? », a écrit Trigo.
