Netflix a décidé de mettre fin à la pratique du partage de compte, qui était tolérée jusqu’à présent, après plusieurs mois de réflexion. Les abonnés français attendent désormais un e-mail de Netflix qui leur expliquera les prochaines étapes ou les sanctions qui seront appliquées.
Malheureusement, des cybercriminels profitent de cette période d’incertitude pour lancer une campagne de phishing sophistiquée sur ce sujet. L’association de protection des consommateurs Que Choisir a partagé une capture d’écran d’un e-mail de hameçonnage.
Netflix : comment éviter les risques de piratage ?
Les pirates informatiques utilisent souvent des sujets d’actualité pour tromper les utilisateurs. Ils envoient des messages qui créent un sentiment d’urgence pour forcer les cibles à agir rapidement.
Par exemple, un message vous informe que votre abonnement a été annulé en raison de problèmes de facturation. Il vous demande de mettre à jour vos informations de facturation en utilisant un formulaire en ligne. Si vous cliquez sur le lien fourni, vous accédez à une page qui ressemble à celle de Netflix. Cette page vous demande d’entrer vos identifiants, vos coordonnées bancaires et d’autres informations personnelles.
Cependant, cette page n’est pas authentique et les pirates récupèrent toutes les informations que vous entrez. Ils peuvent ensuite utiliser ces informations pour vous voler de l’argent ou pour faire d’autres méfaits en votre nom. Netflix rappelle que l’entreprise ne demande jamais vos informations bancaires par courriel ou par SMS.
Heureusement, il est possible de se protéger contre ce type d’attaque. Dans ce cas, l’adresse e-mail utilisée est suspecte et ne correspond pas à celle de Netflix. Il est recommandé de déplacer ce message dans les courriers indésirables et de signaler la tentative de hameçonnage au gestionnaire de votre boîte mail.
Si vous avez été victime de cette attaque, il est important de contacter votre banque immédiatement pour faire opposition. Il est également recommandé de porter plainte et de signaler le piratage sur le site cybermalveillance.gouv.fr.
