Plusieurs écoles françaises évacuées après avoir reçu des menaces d’attentat

On pensait sincèrement que ce genre de choses n'arriverait que dans nos pires cauchemars. Et pourtant, dès la rentrée des vacances de Noël, l'école semble être dans le collimateur de personnes extrèmement malveillantes. On fait le point !

© afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Après deux ans de pandémie, l’école pensait avoir traversé le pire. Visiblement, ça ne serait que l’arbre qui cache la forêt.

Après la COVID, la menace d’un attentat plane au-dessus de l’école !

Après des vacances d’hiver placées sous le signe de la sobriété énergétique, le retour à l’école ne s’est pas déroulé tel que prévu. Tout d’abord, la rentrée a été décalée au mardi 3 janvier. Si vous voulez connaître les raisons du ministre, c’est par ici que ça se passe ! Comme une déconvenue n’arrive jamais seule, Objeko vous informe que des enfants ont dû rebrousser chemin. Et pour cause, cette série d’alertes ne pourra laisser personne indifférent. Notre équipe vous raconte les tenants et les aboutissants de ce sombre dossier. Accrochez-vous, nous rentrons dans une zone de turbulences !

Si vous n’avez personne de scolarisé dans votre entourage, difficile de savoir ce que l’Espace Numérique de Travail. Tel que l’atteste la vidéo ci-dessus, de plus en plus d’établissements utilisent ce moyen pour communiquer avec les parents d’élève. Du professeur en passant par le directeur, ils ont un accès pour échanger au sujet de l’étudiant. Retard ou absence (in) volontaire à l’école, problème de comportement, bulletin trimestriel, tout y est. Même si cela peut effrayer, la plateforme rend bien des services !

Quand l’école tire la sonnette d’alarme

Dans le Calvados, le lycée Rostand est une institution. Situé dans le Calvados, et plus spécifiquement à Caen, les locaux font des pieds et des mains pour y accéder. Hélas, à peine a-t-il rouvert ses propres que le rectorat déplore d’avoir dû poser une « levée de doute« . En d’autres termes, après avoir repéré des propos étranges sur le compte Snapchat de leurs enfants, les parents d’élèves réagissent. Se manifestant en grand nombre, l’Académie de Normandie pèse le pour et le contre. Si elle ferme l’école, elle fera forcément la une de l’actualité. Avant de faire une erreur qui pourrait démolir la réputation de l’établissement, mieux vaut remettre le dossier aux autorités compétentes.

Le même jour, une école des environs prend le taureau par les cornes. « Suite à une menace d’explosifs », elle ordonne aux lycées de quitter les lieux. Après plusieurs heures passées à tout inspecter, les équipes de déminage ne trouvent pas de traces de substances suspectes. Qu’on se le dise, ces deux épisodes troublent fortement les élus. Et si le pire était à venir ?

D’Ouest au Nord, aucune région n’est épargnée !

 

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En Bretagne, la tension grimpe d’un cran à Tinténiac. Et pour cause, les 800 apprenants de l’école SaintJoseph sont encore traumatisés par l’intervention des gendarmes et des « équipes cynophiles. De nouveau, les experts analysent à la loupe chaque mètre carré. L’objectif est de ne rien laisser passer ! Fort heureusement, plus de peur que de mal, il n’y a rien de suspect.

Enfin, l’école César Baggio à Lille est un cas à part. En effet, comme Objeko vous le précisait dans l’introduction, Jean-Michel Blanquier avait décalé la rentrée. Or, dès le lundi, les professeurs étaient déjà sur place. Cette fois, le c’est le « compte ENT d’un élève ayant adressé un mail » qui pose problème. De fait, après avoir annoncé qu’il allait tout détruire, la police décide de convoquer en urgence « le titulaire. »  Lors des premières minutes de sa garde à vue, les forces de l’ordre le pensent sincère. Les équipes techniques attestent sa version des faits, à savoir que son espace « a été piraté ».

Quand est-ce que va s’arrêter cette série noire ?

Quand nos confrères de Ouest-France ou de la Voix du Nord contactent des sources à les gendarmeries du coin, le verdict est en appel. N’ayant pas les ressources pour traiter ce genre d’enquête, le dossier a été automatiquement confié à  « l’unité de lutte contre la cybercriminalité. » De leur côté, les directeurs d’école devraient prendre le relais auprès des parents inquiets. Suite dans le prochain numéro !