Malgré la constance et l’intensité des appels émis par les syndicats, le gouvernement a clairement indiqué par voie de communication officielle qu’il n’envisage pas d’augmenter les salaires des fonctionnaires en 2024. Cette décision, qui fait suite à une longue série de négociations et de discussions, provoque d’importantes tensions et suscite de nombreuses réactions à travers toute la fonction publique.
Les syndicats, naturellement, sont profondément déçus par cette annonce. Ils ont exprimé leur déception et leur frustration, car ils estiment que le gouvernement fait la sourde oreille face à leurs demandes légitimes de salaires plus élevés. Cette situation a créé une atmosphère de mécontentement parmi les fonctionnaires. Au lieu de prendre en compte ces demandes, le gouvernement a annoncé des coupes budgétaires drastiques, à hauteur de dix milliards d’euros, pour l’année 2024. Ceci a été perçu comme un coup dur pour les fonctionnaires.
Gaëlle Martinez, représentante du syndicat Solidaires, a exprimé que cette situation est particulièrement difficile à accepter pour les fonctionnaires. Ces derniers, qui ont été loués pour leur travail et leur dévouement pendant la pandémie, se voient aujourd’hui dire qu’ils n’auront pas d’augmentation de salaire. C’est un coup dur pour ces travailleurs qui ont été en première ligne pendant la crise sanitaire.
Les syndicats ne demandent pas l’impossible, mais simplement une augmentation de salaire pour tous les fonctionnaires à partir de 2024. Ils estiment que cette demande est tout à fait raisonnable et nécessaire, compte tenu du dévouement et de l’engagement dont ont fait preuve les fonctionnaires pendant une période particulièrement difficile. En dépit de tout cela, le gouvernement reste sourd à leurs appels.
Mobilisation pour les salaires des fonctionnaires le 19 mars
Le 19 mars a été délibérément choisi comme une journée de mobilisation ciblée, mettant l’accent sur les problématiques complexes et pressantes liées aux salaires des fonctionnaires. Une manifestation majeure, d’envergure nationale, est rigoureusement planifiée pour se dérouler dans la capitale, Paris. Parallèlement à cet événement principal, d’autres rassemblements simultanés sont anticipés aux abords des préfectures disséminées à travers le vaste territoire du pays.
Dans le cadre des préparatifs de cette importante journée de mobilisation, une réunion a été soigneusement programmée avec le ministre Stanislas Guerini. Le ministre a ouvertement exprimé son désir d’aborder la question délicate et controversée de l’évolution des salaires des fonctionnaires lors de cette rencontre cruciale.
Le ministre Guerini est conscient que l’augmentation des salaires dans la fonction publique n’a pas réussi à suivre le rythme de celle observée dans le secteur privé. Cependant, il conteste énergiquement l’idée largement répandue selon laquelle le pouvoir d’achat des fonctionnaires aurait subi une diminution considérable.
Toutefois, malgré cette proposition ouverte de dialogue, Christian Grolier, le secrétaire général de la fédération FO des fonctionnaires, a fait une déclaration préliminaire indiquant qu’il ne serait pas présent lors de cette réunion. Il a exprimé son désaccord profond avec la perspective du gouvernement concernant les salaires des fonctionnaires et a exhorté le gouvernement à commencer immédiatement des négociations salariales.
