Vacances d’été : ces 9 attitudes qui énervent le plus les serveurs et gérants de restaurants

Comment agacer les serveurs et les gérants en Vacances d’été au restaurant : 9 comportements à éviter, Découvrez les dans cet article.

© Guillaume Dominguez

Vacances d’été: c’est l’été et les clients affamés affluent sur les terrasses des plages et centres-villes. Romain Cataldo, directeur du restaurant Le Grand Large à Cassis, a déclaré que la clientèle en juillet-août est très différente de celle du reste de l’année et que cela peut être un peu chaotique. De plus, les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration sont conscients qu’ils devront faire face à un grand nombre de vacanciers malgré la pénurie de personnel saisonnier. Selon BFMTV.com, 200 000 emplois saisonniers étaient encore disponibles en début de saison.

Les clients sont impatients et exigeants, certains en maillot de bain ou claquant des doigts pour appeler le serveur. Pour BFMTV.com, les serveurs et les gérants des restaurants du littoral atlantique, de la Côte-d’Azur ou de la côte basque ont énuméré les comportements les plus désagréables des touristes auxquels ils sont régulièrement confrontés en période de forte affluence.

Vacances d’été: comment s’asseoir à une table de restaurant

Lorsque vous êtes en Vacances d’été, vous pourriez manger au restaurant plus souvent que d’habitude, surtout si vous séjournez dans un hôtel. Mais attendez d’être placé à une table par le serveur avant de vous installer en terrasse.

Loïc Gloire, qui travaille dans un restaurant à Sables-d’Olonne (Vendée), explique que les serveurs préfèrent généralement placer les clients dans les endroits qui leur conviennent le mieux, car ils connaissent bien l’agencement du restaurant : les zones de passage les plus encombrées, les tables réservées, les tables pas encore débarrassées. « Le pire, c’est que les clients s’assoient le plus souvent sur les tables pas encore débarrassées ou côte à côte sur une table de quatre personnes alors qu’il y a des tables de deux personnes libres », déplore Loïc Gloire.

2. Demander la meilleure table

Romain Cataldo, directeur du restaurant Le Grand Large à Cassis (Bouches-du-Rhône), dit que trouver la table idéale est une question très importante. « Cela peut sembler drôle, mais cela peut parfois provoquer des réactions très fortes et c’est l’une des plaintes les plus courantes que nous recevons. Il est déjà arrivé que certains clients hurlent ou quittent précipitamment le restaurant lorsque nous avons dû leur refuser une table. »

« Je reconnais que certaines tables sont meilleures que d’autres en fonction de la configuration du restaurant. Mais lorsque quelqu’un a réservé une table spécifique avant vous, c’est comme ça. »

Même si vous êtes en Vacances d’été, il n’est jamais une bonne idée de se présenter en maillot de bain au restaurant, même s’il est proche de la plage. De nombreux propriétaires de restaurants refusent les clients qui ne portent pas « une tenue correcte« . Dans l’établissement de Romain Cataldo à Cassis, les maillots de bain sont strictement interdits, et même « les claquettes, débardeurs » sont considérés comme trop décontractés.

4. Attirer l’attention des serveurs sans être impoli

Les restaurateurs sont déçus de certains clients qui manquent de tact et de savoir-vivre dès qu’ils rencontrent un petit problème. « Certains clients ne font pas attention à leur politesse », remarque Aymen Ayachi, directeur du restaurant La Petite Plage à Biarritz. « Ils paient et pensent que c’est tout ce qui compte pour nous. »

Loïc Gloire est énervé par toutes les « fautes de politesse visuelles » auxquelles il s’est « malheureusement habitué ». « Il y a des clients qui ne disent ni bonjour ni au revoir, ou qui font des remarques désobligeantes si on oublie un couvert ou la carafe », souligne le serveur, qui a abandonné.

Pendant les heures de pointe, Aymen Ayachi voudrait que les clients soient un peu plus compréhensifs et bienveillants envers le personnel et la rapidité du service.

6. Demander de l’aide toutes les deux minutes

Certains clients attendent un service de qualité, avec du personnel à leur disposition pour répondre à leurs besoins. Cependant, Loïc Gloire s’agace des clients qui monopolisent l’attention du personnel. « Au lieu de demander tout ce dont ils ont besoin en une seule fois, ils appellent le personnel pour un petit besoin, comme de la moutarde. Quelques minutes plus tard, ils ont besoin d’eau, puis de pain. »

Le coût de la vie augmentant, le restaurant est devenu un luxe que tout le monde ne peut pas se permettre. Les restaurateurs ont remarqué que certains clients sont devenus très exigeants.

7. Prendre trop de temps à choisir sa commande

Selon Loïc Gloire, les vacanciers qui sont indécis sur le choix de leurs plats ou boissons causent un problème. « On passe plusieurs fois et les gens n’ont toujours pas choisi… Ou certains changent leur commande plusieurs fois… Cela nous embrouille beaucoup. »

8. Passer la commande par téléphone

De temps en temps, les clients des restaurants passent tout leur repas au téléphone. Ils parlent extrêmement fort, racontent leur vie, commentent les lieux ou ce qu’il y a dans leur assiette, ce qui peut mettre mal à l’aise.

Il arrive même qu’ils osent demander à ce qu’on repasse pour prendre la commande, ou pire, qu’ils commandent pendant qu’ils sont au téléphone. Quand cela arrive, on leur explique poliment qu’on ne veut pas les déranger et qu’on peut repasser plus tard.

9. Réserver mais ne pas venir

Le « no show », c’est-à-dire les clients qui réservent par téléphone pour finalement ne pas se présenter le jour J, est un vrai problème pour les restaurateurs, surtout quand il y a beaucoup de monde. « L’été, cela nous arrive souvent », explique Romain Cataldo, qui a décidé de ne pas utiliser un système d’empreinte bancaire comme certains de ses confrères.

Le professionnel a remarqué que les vacanciers réservent parfois une table dans plusieurs restaurants à la fois pour pouvoir choisir au dernier moment, et qu’ils ne prennent pas la peine d’annuler ceux qu’ils n’ont pas choisis, considérant que cela n’est « pas grave ».

Mais tout cela a un coût. Un vendredi soir récent, le directeur de l’établissement a perdu trois tables : une de 8 personnes, une de 4 et une de 2, soit 14 couverts sur 90.