De nombreux Français possèdent des biens immobiliers qu’ils peuvent léguer à leurs descendants. Ces derniers peuvent alors choisir de les utiliser comme résidence principale ou secondaire, ou bien de les vendre pour obtenir de l’argent. Dans ce cas, il est possible de faire des bénéfices, mais cela implique de payer des impôts. Cependant, un immeuble hérité est soumis à un régime d’imposition spécial, ce qui peut être avantageux.
Plus-value: comment être taxé sur la vente d’un bien immobilier hérité ?
Si vous vendez un bien immobilier hérité, vous serez taxé sur les plus-values. La taxe est calculée en comparant le prix d’achat et le prix de vente. Cependant, il y a des règles spécifiques si vous avez hérité du bien.
Le prix d’achat ne sera pas le prix payé par le parent, mais plutôt la valeur estimée pour le droit de succession. Pour calculer la taxe, vous devrez utiliser le barème progressif de l’impôt sur le revenu, ainsi que les prélèvements sociaux actuellement à 17,2 %.
Il est important de faire attention à la valeur estimée, car une surestimation peut augmenter les droits de succession, même si cela réduit les plus-values. À l’inverse, une sous-estimation peut faire augmenter la taxe après la vente.
Comment réduire les charges fiscales lors de la vente d’un bien immobilier hérité ?
Lorsque vous vendez une propriété héritée de vos parents, vous pouvez réduire les charges fiscales en bénéficiant d’abattements. Les membres de votre famille tels que vos enfants ou vos parents peuvent bénéficier d’un abattement direct de 100 000 €.
Si vous détenez la propriété depuis plus de 21 ans, vous pouvez bénéficier d’une exonération totale de l’impôt sur les plus-values. Les prélèvements sociaux sont supprimés après 30 ans de détention.
Cependant, vous pouvez déduire les frais de succession et de déclaration, tels que les frais de notaire, de la valeur de la propriété lorsque vous vendez le bien immobilier.
