Pékin Express n’est pas une émission comme les autres. Hélas, le danger rôde à tous les coins de rues. Voici la méthode de la prod !
Pékin Express, comme vous ne l’avez jamais lu !
Lorsqu’il pense aux premières saisons de Pékin Express, Thierry Guillaume grince des dents. Afin de garder le contact avec les héros du volet, la production utilise des « téléphones satellitaires ». Autrement dit, elle a du pain sur la planche. Au fur et à mesure des tournages, le montant des factures augmente à vue d’œil. D’ailleurs, décalé par rapport à la réalité, ce moyen de communication est davantage une contrainte qu’autre chose.
Si vous avez déjà lu 1984 de Georges Orwell ou vu un épisode de la série Netflix Black Mirror, vous avez conscience que le futur amène son lot de merveilles technologiques. Aussi, obligée de faire un choix drastique, la chaîne M6 place les petits plats dans les grands. Elle met un terme au contrat avec tous ces anciens appareils obsolètes afin d’investir dans une application de haute voltige. Le leitmotiv est que les troupes de Pékin express n’aient pas le moindre pépin de dernière minute.
En fonction du continent ou pays, le Code de la route change. Par conséquent, afin d’éviter de trop titiller les soupçons des policiers, la production tente de contrôler l’auto-stop à distance. N’ayant pas le droit de dépenser un seul centime pour se déplacer, les candidats de Pékin Express n’ont pas le choix de solliciter la bienveillance des locaux. Or, c’est tout sauf une mince affaire. Se sentant en confiance, ils mettent la pression aux conducteurs. Malgré les avertissements lors du casting, la tentation de « triompher » l’emporte souvent sur « le respect des règles ». Grâce au petit bijou, le cameraman tire la sonnette d’alarme !
Une organisation de fourmi
Dans l’ombre, les spécialistes sanitaires de Pékin Express se disent prêts à réagir jour et nuit. Eux aussi, l’application leur a changé la vie. Entre l’équipe technique et les candidats, il y aurait au moins 100 personnes en danger à chaque épisode. En les géolocalisant en direct, le service juridique de M6 peut dormir sur ses deux oreilles. Il ne peut plus rien se produire d’horrible et d’affreux maintenant !
De son côté, Stéphane Rotenberg est plus apaisé que jamais ! Aujourd’hui, il sourit à l’évocation de cette troublante anecdote. Devant le drapeau de fin d’étape de Pékin Express, il avoue avoir « parfois attendu pendant 8 heures. » Désormais, quelques minutes avant l’arrivée en fanfare, il déroule le tapis rouge aux heureux vainqueurs. Ce n’est rien que pour la symbolique, qu’il leur fait noter l’heure et leur demande de signer dans un registre. Tout un programme !
Pendant que certains galèrent à résoudre les épreuves, l’animateur de Pékin Express peut visiter. Devenu incollable sur certaines destinations, le présentateur ne lasse vraiment pas de ce jeu. Nul doute qu’avec tous ses précieux souvenirs hors caméra, il pourrait émerveiller plus d’un touriste. Suite dans le prochain épisode ! En attendant, on souhaite bonne chance et du courage à tous les binômes encore dans la compétition.
Merci à nos confrères du journal Le Parisien
