Ce dimanche 29 janvier, M6 diffusait un nouveau numéro de Zone Interdite. Pour l’occasion, la production de l’émission s’intéressait à la prise en charge des personnes âgées. Et notamment les cadences infernales que doivent supporter les auxiliaires de vie. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?
Décédée pour en avoir trop fait
C’est une histoire horrible que nous allons vous raconter. Dans une émission consacrée à la prise en charge des personnes âgées, Zone interdite a relaté le cas de Christine, décédée en travaillant : »Son cœur a cessé de battre alors qu’elle faisait le ménage chez une personne âgée. Elle avait 58 ans« . Pendant plus de vingt ans, la maman de Maryline et Isabelle, va enchaîner les journées à rallonge la semaine, comme le week-end.
La mère de famille a alerté son employeur à plusieurs reprises sur son état de fatigue, sans réaction de sa part. Pour ses filles, Christine a subi une pression au travail. Notamment pour remplacer les collègues absents : »Christine, est-ce que tu peux y aller ? Christine, il n’aura pas à manger si tu n’y vas pas’. Et ma maman allait et rattrapait les heures des autres qui n’étaient pas faites. Jusqu’à ce que son cœur lâche ». Par la suite, Maryline et Isabelle racontent ce jeudi matin tragique, où leur maman est décédée.
Zone interdite: les filles de Christine ont fait condamner son employeur
Comme d’habitude, Christine est partie au travail chez ses bénéficiaires. En faisant le ménage, elle va alors faire un malaise qui lui sera fatal :« Comme d’habitude, chez ses bénéficiaires, elle fait le ménage chez eux. Elle se sent fatiguée. Elle sentait que ça n’allait pas bien. Elle a appelé le médecin et une fois qu’elle a raccroché, là elle a fait son arrêt cardiaque. Et en fait, elle s’est éteinte comme ça ». Pour Maryline et Isabelle, il n’y a aucun doute, c’est le travail qui a tué leur mère.
Elles ont d’ailleurs porté plainte contre lui pour faire reconnaître sa responsabilité dans la mort de leur mère. Et elles ont eu gain de cause. En effet, l’avocate de la famille de Christine, a pu prouver grâce à ses archives, qu’elle tirait la sonnette d’alarme sur son état de santé :« Pour la première fois en France, une agence est condamnée pour faute inexcusable ayant conduit à la mort d’une salariée« . Reste à savoir si ce destin tragique d’une mère, pourra faire changer les mentalités des patrons. Affaire à suivre..
