Le 4 octobre prochain, Catherine Deneuve jouera dans le film Bernadette, réalisé par Léa Domenach. Elle y jouera le rôle de l’épouse de Jacques Chirac, qui était la Première dame de 1995 à 2007. Bernadette Chirac, qui a maintenant 90 ans, était la présidente de la Fondation Hôpitaux de Paris et a dirigé l’opération Pièces jaunes jusqu’en 2019, année où Brigitte Macron a pris le relais.
Bien qu’elle soit célèbre pour ses œuvres caritatives, la mère de Claude et Laurence Chirac a été une ancienne épouse de Président très dépensière. Elle avait même le titre de la Première dame qui dépensait le plus parmi toutes les Premières dames de la cinquième République.
Son budget mensuel était de 80 000 euros, soit 960 000 euros par an. Selon France Info en 2013, Bernadette Chirac avait 21 personnes dans son cabinet personnel, dont un conseiller technique, une collaboratrice, quatre secrétaires, deux responsables du secrétariat particulier, des rédacteurs, sans compter les membres du service social et deux chauffeurs.
Bernadette Chirac: oûts annuels des Premières dames en France
Le traitement des conjoint(e)s de chef d’État est un sujet de débat dans la société. Bien que certains soutiennent que ces derniers ne devraient pas recevoir de salaire, d’autres estiment que leur rôle dans la représentation de leur pays justifie une rémunération. Les salaires des conjoint(e)s de François Hollande, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron ont été révélés. Pourtant, ces chiffres n’ont pas été confirmés et le débat continue de faire rage.
Selon les rapports, Valérie Trierweiler, l’ex-compagne de François Hollande, gagne 236 904 euros par an tandis que Carla Bruni, l’épouse de Nicolas Sarkozy, perçoit 437 376 euros par an. Quant à Brigitte Macron, elle a gagné 279 144 euros en 2018 et 278 750 euros en 2017. Ces chiffres ont suscité un débat animé dans la société.
Certains s’opposent farouchement à l’idée de rémunérer les conjoint(e)s de chef d’État, estimant que leur rôle est purement symbolique et qu’ils/elles ne devraient pas être payé(e)s pour cela. Pourtant, d’autres soutiennent que leur rôle est plus important qu’on ne le pense et que leur présence aux côtés du chef de l’État est cruciale pour la représentation de leur pays. Christophe Castaner, ancien porte-parole du gouvernement, a ainsi déclaré que le coût des moyens mis à la disposition de la conjoint(e) du chef de l’État était de 440 000 euros.
En fin de compte, il n’y a pas de réponse simple à la question de savoir si les conjoint(e)s de chef d’État devraient être rémunérés ou non. Bien que certains considèrent qu’il s’agit d’un gaspillage de l’argent public, d’autres pensent que leur contribution mérite une compensation. Ce sujet est donc susceptible de continuer à faire l’objet de débats passionnés dans la société.
