Dans quelques semaines, si tout va comme prévu, les tickets de caisse papier devraient disparaître des magasins. Sa suppression était prévue pour le 1er janvier, mais a été reportée au 1er avril, puis au 1er août à cause de l’inflation.
Certaines enseignes envoient déjà automatiquement les tickets de caisse par e-mail. Cependant, la société française KillBills veut encore renforcer ce processus en envoyant le ticket de caisse numérique directement dans l’espace bancaire du client, accessible depuis une application ou le site web.
Tickets de caisse: « Un moyen sûr et facile de conserver les reçus »
Lorsque les clients paient avec leur carte bancaire, ils peuvent recevoir leur reçu directement sur leur compte bancaire grâce à la fonction de notification automatique. Il est important de conserver ces reçus dans un dossier dédié, de préférence électronique pour faciliter leur gestion. En effet, ces reçus peuvent être utiles en cas de problème avec un article acheté ou pour vérifier les dépenses effectuées.
De plus, les reçus peuvent être utilisés pour la comptabilisation des dépenses professionnelles, ce qui peut être très utile pour les entrepreneurs et les travailleurs indépendants. Enfin, la tenue d’un dossier de reçus peut être utile pour la planification budgétaire, permettant ainsi de mieux comprendre les habitudes de consommation et de préparer des budgets plus précis pour l’avenir.
Durée de vie de 3 secondes
KillBills a commencé par s’occuper de notes de frais pour les professionnels en partenariat avec des banques. Maintenant, l’entreprise veut trouver des partenaires parmi les logiciels de caisse, les banques pour les particuliers et les grandes enseignes pour toucher plus de clients.
Selon Sid-Ahmed Chikh-Bled, c’est plus facile pour une enseigne de travailler avec un seul partenaire plutôt que de travailler avec toutes les banques une par une. À long terme, KillBills veut devenir le leader européen de la gestion des tickets de caisse numériques.
La fin des tickets de caisse papier est une grande avancée pour l’environnement. Chaque année, 2,5 millions d’arbres sont coupés pour faire ces tickets, en plus des milliards de litres d’eau utilisés pour un ticket qui ne dure que 3 secondes en moyenne.
