Fin de l’ASS et bénéficiaires de l’AAH : l’APF France Handicap met en garde contre des conséquences indésirables

Fin de l'ASS et bénéficiaires de l'AAH : APF France Handicap signale des conséquences négatives. Voici les détails.

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Il est désormais certain que l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) va disparaître. Cette décision signifie que tous ceux qui bénéficient actuellement de cette aide gouvernementale seront transférés vers le Revenu de Solidarité Active (RSA). C’est un changement majeur qui pourrait avoir un impact significatif sur de nombreuses personnes.

L’association APF France Handicap ne soutient pas cette décision. Ils ont exprimé leur désaccord et leur inquiétude dans un communiqué récent. Leur principale préoccupation est pour ceux qui reçoivent l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Ils craignent que ces individus, qui dépendent de cette aide pour leur subsistance, soient affectés négativement par ce changement.

Ils continueront sans doute à défendre les intérêts de ces personnes à mesure que la situation évolue. La disparition de l’ASS est une nouvelle déconcertante pour beaucoup, et il est crucial que ceux qui sont touchés par ce changement soient soutenus durant cette période de transition.

Fin de l’ASS : Quand ça se passera ?

Le Premier Ministre, Gabriel Attal, a fait une annonce significative le 30 janvier qui pourrait avoir un impact majeur sur plusieurs personnes. Il a déclaré que l’allocation spécifique de solidarité (ASS) serait supprimée en 2024. Cependant, la date précise de cette suppression n’a pas encore été déterminée.

Cette décision n’est pas sans conséquences, notamment pour ceux qui bénéficient actuellement de cette aide. Plusieurs d’entre eux risquent de se retrouver dans une situation délicate, car le revenu de solidarité active (RSA) ne compensera pas la perte de l’ASS pour la majorité. Ce sera particulièrement le cas pour ceux qui perçoivent l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Grâce à une exception en vigueur, ils peuvent actuellement cumuler l’AAH et l’ASS jusqu’en 2026.

Cependant, l’annonce du Premier Ministre a suscité des inquiétudes concernant l’avenir de cette exception. Contrairement à l’ASS, le cumul du RSA et de l’AAH n’est pas autorisé. Selon certains rapports, cela pourrait affecter plus de 15 000 personnes. Ainsi, ceux qui perçoivent actuellement l’AAH pourraient se retrouver avec un revenu moindre une fois que cette décision sera mise en œuvre. Cette perspective a suscité de nombreuses préoccupations parmi ceux qui dépendent de ces allocations pour subvenir à leurs besoins.

« Risque d’exclusion du travail » pour les bénéficiaires de l’AAH

Le 22 février, l’association APF France Handicap, dédiée à aider et soutenir les personnes handicapées dans leur quotidien, a exprimé publiquement ses préoccupations concernant la fin de l’ASS (Allocation de solidarité spécifique), qui sera prochainement remplacée par le RSA (Revenu de solidarité active). Selon eux, cette décision gouvernementale pourrait entraîner une baisse significative de revenus pour ces personnes vulnérables, car elles ne pourront plus bénéficier de la combinaison de l’AAH (Allocation aux adultes handicapés) et du RSA.

Cette situation est particulièrement alarmante pour les personnes handicapées qui ne sont pas en mesure de travailler et dépendent de ces allocations pour vivre. L’APF est vivement préoccupée pour ceux qui touchaient l’ASS, souvent des personnes sans emploi depuis longtemps et âgées de plus de 50 ans, ainsi que pour les bénéficiaires de l’AAH et les personnes en invalidité.

Dans son communiqué, l’association a rappelé que les personnes handicapées rencontrent des difficultés accrues pour trouver un emploi après l’âge de 50 ans et restent en moyenne sans travail ni retraite pendant plus de 8 ans. L’APF dénonce une « exclusion progressive du travail », notant que plus de la moitié des personnes handicapées à la recherche d’un emploi dépendent de l’ASS, de l’AAH ou du RSA, contre un quart seulement pour l’ensemble des demandeurs d’emploi.

Pour conclure, l’association APF France Handicap demande instamment au gouvernement de maintenir la dérogation en vigueur. Sans cela, les bénéficiaires de l’ASS et de l’AAH pourraient rencontrer de sérieux problèmes pour réintégrer le monde du travail, augmentant ainsi leur précarité.