Selon les informations publiées par Actu.fr, la SNCF propose actuellement des abonnements mensuels pour des trajets TER qui n’existent pas. Plus précisément, ces abonnements relient Lozanne à Tassin-la-Demi-Lune et Lyon St-Paul à Brignais.
Toutefois, il convient de noter que la première ligne est en travaux depuis maintenant un an, ce qui rend impossible l’utilisation de ces abonnements pour le moment. De même, la seconde ligne sera suspendue du 10 juillet au 25 août pour les mêmes raisons, ce qui signifie que les usagers ne pourront pas bénéficier de ces abonnements durant cette période.
Face à cette situation, la SNCF a reconnu son erreur et a assuré qu’elle signalerait cette situation aux services compétents pour trouver une solution rapide et satisfaisante pour les voyageurs concernés.
Perdu plus de 50 euros
Ces forfaits coûtant plus de 50 euros par mois sont inutiles et sont toujours en vente. Certains utilisateurs ont été trompés, comme Amélie il y a un an.
« Le 1er juillet, je suis allée au guichet pour acheter mon abonnement sans aucun problème. Une semaine plus tard, sur le quai de la gare, j’ai découvert qu’il n’y avait plus de trains. Et il n’y en aurait pas pour plusieurs mois. Il n’y avait aucune information en gare et je n’ai rien reçu à ce sujet », explique-t-elle.
Amélie a demandé un remboursement à la SNCF, mais il a été refusé. « La médiatrice des conflits a répondu que ma demande n’était pas valable et que je ne pouvais rien prouver. C’était incroyable », explique Amélie.
SNCF : abonnements vendus pour des trains qui ne circulent pas
Le problème est grave car les abonnements de première classe sont également en vente, avec des tarifs allant jusqu’à 70 euros pour le forfait mensuel entre Lozanne et Tassin-la-Demi-Lune.
Les voyageurs peuvent ainsi payer plus cher pour un service qui n’est pas disponible. Le collectif d’usagers « TER AU-RAS LE BOL » a alerté sur cette situation inacceptable. « Aucun train de l’ouest lyonnais ne dispose de première classe », souligne le collectif.
Le collectif proteste contre la vente d’abonnements pour des trajets qui ne sont pas assurés ou pour des classes qui n’existent pas. « C’est une arnaque pure et simple. La SNCF se défend en disant que c’est à l’usager de s’informer, mais cela manque de cohérence. La SNCF ne vendrait pas un abonnement pour un appartement ou des vacances qui n’existent pas », poursuit le collectif sur Actu.fr.
