Paul El Kharrat (Les 12 coups de midi) : l’ex-champion a souhaité mettre fin à ses jours…

Paul El Kharrat a évoqué son dédoublement de la personnalité, et a expliqué avoir déjà pensé à commettre l’irréparable...

© Clara Cristalli

Il y a quelques jours, Paul El Kharrat a publié un ouvrage baptisé Bienvenue dans mon monde. Pour l’occasion, il a accordé une interview à nos confrères d’Ici Paris. Dans celle-ci, l’ancien candidat des 12 coups de midi, a expliqué avoir déjà pensé à commettre l’irréparable. Ne vous inquiétez pas, la rédaction d’Objeko, va tout vous dire sur le sujet. Vous êtes prêts ?

Paul El Kharrat a déjà pensé au pire

Quatrième plus grand gagnant des Douze Coups de midi, Paul El Kharrat poursuit son petit bonhomme de chemin. Mais son quotidien d’Asperger, n’est pas toujours facile. C’est même un combat chaque jour : »Mon cerveau est constamment en ébullition, c’est épuisant. Je me réfugie souvent dans le rêve pour échapper aux autres et à la lourdeur du monde« . C’est notamment à cause de cela, qu’il a déjà pensé au pire.

En février dernier, Paul El Kharrat a d’ailleurs été hospitalisé dans une clinique de repos. Il faut dire qu’il entre parfois dans des grosses colères : »Je suis tellement entier que la fausseté de certains me blesse et engendre une violence extrême. Je suis le parangon du docteur Jekyll et de M. Hyde. Je lutte en permanence contre ce dédoublement de la personnalité, cette dualité. Ce n’est pas parce que je souris que je suis heureux ».

Le jour où il a appris son autisme

Dans son quotidien, le syndrome d’Asperger a des conséquences graves. D’ailleurs, Paul El Kharrat peut exploser à tout moment : « La moindre ‘erreur’ est sujette à des crises de nerfs, des phases d’agacement intense et une grande violence verbale ». Une situation qui fait souffrir tout le monde. Mais surtout lui :« Mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’ils en souffrent moins que moi ».

Dans son autobiographie, Paul El Kharrat parle du jour où il a su qu’il était atteint d’autisme. Un jour, qu’il n’oubliera jamais : »Le jour J arrive. Celui où l’on doit me signifier si je suis autiste, porteur du syndrome d’Asperger, ou pas. Ce 22 juin 2015 dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai seize ans« . Aujourd’hui, l’ancien champion des 12 coups de midi, entend toucher le plus grand nombre, pour leur faire comprendre son parcours personnel.

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