Ce lundi 17 juillet, la Première ministre Élisabeth Borne a présidé le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) à Matignon. Elle a dévoilé de nouvelles mesures de prévention pour améliorer la sécurité routière.
Mesures pour protéger les usagers vulnérables de la route
La Première ministre a annoncé des mesures pour mieux protéger les usagers vulnérables de la route et accompagner les victimes. Ces mesures visent à réduire les risques d’accidents pour les piétons, les cyclistes et les personnes à mobilité réduite. Il s’agit notamment de renforcer la signalisation pour les piétons et les cyclistes, d’améliorer les infrastructures pour les personnes à mobilité réduite, et de mieux accompagner les victimes d’accidents de la route.
Amélioration de la détection des inaptitudes à la conduite
La Première ministre a également annoncé des mesures pour mieux détecter, évaluer et suivre les inaptitudes à la conduite. Ces mesures visent à réduire les risques d’accidents causés par des conducteurs qui ne sont pas en mesure de conduire en toute sécurité. Il s’agit notamment d’améliorer les tests de dépistage des drogues et de l’alcool, de renforcer les contrôles médicaux pour les conducteurs âgés, et de mieux former les médecins à la détection des inaptitudes à la conduite.
Lutte contre les comportements dangereux au volant
La Première ministre a également annoncé des mesures pour lutter contre les comportements dangereux au volant. Ces mesures visent à réduire les risques d’accidents causés par des comportements dangereux tels que la vitesse excessive, la conduite sous l’emprise de l’alcool ou des drogues, et l’utilisation du téléphone portable en conduisant. Il s’agit notamment de renforcer les sanctions pour les conducteurs qui commettent des infractions, de mieux former les conducteurs à la sécurité routière, et de sensibiliser le public aux dangers de la conduite dangereuse.
Sécurité routière : création de la qualification d’homicide routier
Le gouvernement a également annoncé la création d’une qualification d’homicide routier, sans création de nouveau délit ni alourdissement des peines encourues. Cette mesure vise à répondre aux revendications des proches de victimes d’accidents de la route, qui jugent inacceptable que les faits soient aujourd’hui qualifiés d’involontaires. Cette mesure avait été remise sur la table après l’accident de la route causé par l’humoriste Pierre Palmade, alors sous l’emprise de cocaïne.
La sécurité routière est une priorité pour le gouvernement, qui a annoncé une série de mesures pour améliorer la sécurité sur les routes. Ces mesures visent à mieux protéger les usagers vulnérables de la route, à améliorer la détection des inaptitudes à la conduite, et à lutter contre les comportements dangereux au volant. La création de la qualification d’homicide routier répond aux revendications des proches de victimes d’accidents de la route, qui souhaitent que la justice prenne en compte la gravité de ces accidents.
