Voici pourquoi les Uber annulent la course une fois sur deux, la raison enfin dévoilée !

Uber : des courses VTC sont souvent annulées dans certaines grandes villes de France en raison du temps d'attente des chauffeurs, ce qui peut augmenter le prix. Voici pourquoi.

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Il est désormais fréquent pour de nombreux utilisateurs de commander rapidement un trajet en VTC via leur téléphone portable, que ce soit en semaine ou le week-end. Cependant, ces derniers temps, un phénomène qui commence à agacer de nombreux clients se développe dans plusieurs grandes villes de France : les annulations de trajets VTC.

Vous avez peut-être déjà fait face à cette situation : vous utilisez l’application Uber, Bolt, Freenow ou Heetch, vous sélectionnez votre trajet, la recherche de chauffeurs est lancée, mais les minutes passent sans qu’aucun chauffeur ne prenne votre trajet. Si votre trajet est accepté, il peut arriver qu’une notification apparaisse peu de temps après, indiquant que le chauffeur a annulé votre trajet ou que votre trajet a été annulé.

Pourquoi les chauffeurs VTC annulent leurs courses à la dernière minute ?

Les chauffeurs VTC peuvent annuler leurs courses à la dernière minute pour différentes raisons. Les augmentations du prix de l’essence et les embouteillages dans les grandes villes de France peuvent en partie expliquer cette situation. Le syndicat Union VTC a déclaré à l’AFP que la plupart des VTC refusent les « petites courses » qui ne sont pas rentables. Depuis le 1er février 2023, les chauffeurs doivent gagner au moins 7,65 euros par trajet, ce qui explique pourquoi ils peuvent prendre beaucoup de temps pour répondre aux demandes de course et chercher les courses les plus rentables.

Va-t-on payer plus pour son Uber ?

Les chauffeurs VTC peuvent refuser ou annuler des courses car ils ne sont pas payés pendant leur temps d’approche pour chercher un client. Depuis février 2023, les syndicats et les plateformes VTC négocient pour créer un « taux horaire » qui permettrait de payer les chauffeurs pour leur temps d’approche. Contrairement à un taxi, un chauffeur VTC n’est pas payé pour aller chercher son client.

Quand il y a des embouteillages, le temps d’approche peut être plus long que la course elle-même, ce qui fait perdre de l’argent au chauffeur. Si les discussions entre les syndicats et les plateformes aboutissent, cela se traduira par des prix plus élevés pour les courses. Le dirigeant d’une société de VTC a déclaré au Parisien: « Nous réfléchissons à prendre une partie à notre charge. Tout ne sera probablement pas répercuté sur le client ». Cela risque d’être difficile à accepter pour les clients !