La partie la plus difficile est terminée, mais la baisse des prix ne se produira pas de sitôt. En suivant la tendance de fin 2023, on s’attend à ce que 2024 soit une période de calme dans les rayons des supermarchés. « Logiquement, nous devrions constater un ralentissement significatif de l’inflation », confirme Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Epargne, sur BFMTV.
Selon les prévisions pour 2024, on prévoit une inflation de 2,5% mi-2024, ce qui correspond à l’objectif des banques centrales de 2%. Ainsi, bien que la tendance générale soit à la stabilité des prix, il est possible de constater une diminution des prix pour certains biens ici et là. Cette désinflation pourrait être attribuée à des facteurs tels que l’offre excédentaire ou la baisse de la demande pour certains produits.
« Il y aura une désinflation, c’est-à-dire une diminution de l’augmentation des prix », explique Michel Rumy, économiste et professeur à Sciences Po. Cependant, il ne faut pas s’attendre à une baisse générale généralisée sur tous les produits. Malgré cela, les consommateurs pourraient bénéficier d’une légère baisse de prix pour certaines catégories de produits, tandis que d’autres pourraient maintenir leur niveau actuel ou même augmenter.
En conclusion, bien que la baisse des prix ne soit pas prévue dans l’ensemble, il est possible d’observer des variations dans les prix des biens et des services. Les consommateurs devraient surveiller attentivement les tendances et les promotions pour profiter au mieux de la situation.
L’inflation alimentaire ralentit nettement
La baisse des prix depuis la seconde moitié de 2023 est due à une réduction des coûts de production, principalement en raison de la hausse des taux d’intérêt des banques centrales. Cette diminution des coûts de production a été rendue possible grâce à l’optimisation des processus de fabrication et à l’utilisation de technologies plus efficaces. En conséquence, les produits sont désormais plus abordables pour les consommateurs, ce qui a entraîné une baisse de la demande et une diminution de l’activité économique en général. Selon les prévisions de Michel Rumy, cette situation devrait se poursuivre en 2024, avec une croissance économique probablement faible.
L’inflation persiste malgré la baisse des prix. Cela est principalement dû à des facteurs tels que l’augmentation des coûts de production des matières premières et des services, ainsi qu’à la demande croissante des consommateurs. Bien que l’inflation soit actuellement à un niveau inférieur à celui enregistré précédemment, il est peu probable que nous retrouvions la situation qui prévalait avant la crise ukrainienne. Selon les experts, il est prévu que les prix augmentent à nouveau en 2024 et 2025.
En ce qui concerne l’inflation, le taux moyen pour l’année 2022 était de 5,2 %, contre 1,6 % en 2021 et 0,5 % en 2020. Les prévisions indiquent qu’il devrait être d’environ 4,9 % en 2023. L’Insee prévoit également une forte baisse des prix estimée à 2,6 % en juin 2024, ce qui devrait contribuer à une certaine stabilité des prix à moyen terme. Par ailleurs, le taux d’inflation pour les prix alimentaires devrait également ralentir, atteignant 1,9 % après avoir connu une hausse significative de près de 16 % au printemps dernier.
La stabilisation des prix offre une lueur d’espoir en ce qui concerne le pouvoir d’achat des Français en 2024. En effet, avec des prix plus stables, les consommateurs peuvent espérer voir leur pouvoir d’achat s’améliorer. De plus, les salaires connaissent une augmentation plus rapide, avec des augmentations moyennes d’environ 4 % par an. Cette augmentation des salaires permet de compenser partiellement l’inflation et limite ainsi la perte de pouvoir d’achat.
