Henri Sannier: un combat compliqué à gagner. Comme chaque année, en décembre, le service public mobilise de gros moyens pour le Téléthon : chanteurs, présentateurs télé et autres stars du monde de la médecine se rassemblent pour encourager les téléspectateurs à effectuer des dons via le 3637, mais pour informer sur les maladies génétiques neuromusculaires.
Téléthon, un rendez-vous caritatif majeur
L’occasion aussi d’écouter les témoignages des malades, ou caux qui l’ont été. C’est le cas d’Henri Sannier ex-animateur de Tout le sport sur France 3 : « À plus de 70 ans, je n’avais jamais été malade de ma vie et j’ai attrapé une maladie auto-immune » a-t-il dit le 2 décembre sur France 3.
Victime d’une pathologie neuropathique, ensuite d’un virus, cet amateur de vélo traverse une épreuve douloureuse depuis deux années, qui touche maintenant à sa fin. Henri Sannier peut remarcher des mois en fauteuil roulant. L’ex-commentateur du Tour de France, avait subi un accident de vélo fin 2020, début du calvaire qui s’est transformé en maladie.
« On se retrouve allongé, on ne marche plus durant un an et demi à deux ans. J’ai réussi à reprendre, il fallait être fort dans la tête et j’ai été aidé par beaucoup de gens », a indiqué Henri Sannier, qui n’attend qu’une chose : reprendre le vélo ! Cette nouvelle édition du Téléthon qui s’est terminé le 4 décembre, a permis de récolter plus de 78 millions d’euros de promesses de dons.
Le calvaire d’Henri Sannier
Alors qu’il luttait contre sa maladie, Henri Sannier a dû également faire face à une terrible nouvelle qui lui a porté un coup au moral : la mort de Jean-Pierre Pernault. Invité récemment sur France Bleu, l’ex-animateur de Tout le sport sur France 3 a eu du mal à retenir sa tristesse. « C’est beaucoup de détresse chez moi. J’ai du mal à vous parler. C’est très dur » avait dit Henri Sannier. Avant de poursuivre : « C’est un copain qui disparaît. Ça arrive subitement. Je savais qu’il était souffrant mais je ne m’y attendais pas. »
Si le journaliste avait été si abattu après à cette triste nouvelle, c’est qu’il connaissait bien Jean-Pierre Pernaut. « J’ai passé des années dingues avec lui » s’était-il rappelé en parlant de leurs débuts à l’ORTF. Ils ont pris des chemins différents avant de se retrouver en concurrence, « moi, je faisais le 13h d’Antenne 2 à l’époque et lui faisait 13 heures de TF1. » Avec du recul, Henri Sannier ne garde que de bons souvenirs de cette période. Dans les semaines et mois à venir, Objeko ne manquera pas de vous parler d’Henri Sannier.
