Retraite Agirc-Arrco : Introduit en 2019, le système de malus avait pour objectif d’encourager les travailleurs à l’âge de la retraite à rester sur le marché du travail afin de pouvoir bénéficier d’une pension de retraite complète. Concrètement, cela signifiait que si un employé choisissait de prendre sa retraite un an plus tard que prévu, il éviterait une réduction de 10% de sa pension pendant une période de trois ans. A l’inverse, si un travailleur retardait sa retraite de deux ans, il se voyait offrir un bonus de 10% de sa pension.
Il est essentiel de mentionner que le système de malus a déjà été aboli pour les nouveaux retraités, c’est-à-dire ceux qui sont entrés en retraite à partir du 1ᵉʳ décembre 2023. Cependant, pour ceux qui sont encore concernés par ce système, ils doivent attendre jusqu’au 1ᵉʳ avril pour en voir les bénéfices. Autrement dit, à partir du mois prochain, les retraités qui ont vu leur pension réduite en raison du système de malus commenceront à percevoir le montant total de leur pension de retraite complémentaire.
Cela signifie que de nombreux retraités verront une augmentation de leur pension de retraite, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur leur qualité de vie. En supprimant le malus, le gouvernement espère encourager davantage de travailleurs à prendre leur retraite à l’heure prévue, tout en assurant un niveau de vie décent pour ceux qui ont déjà pris leur retraite.
À combien s’élèvera la pension de l’Agirc-Arrco après la fin du malus ?
À compter du 1er avril, une modification substantielle intervient dans le système de transferts de la pension complémentaire de l’Agirc-Arrco : la déduction de 10%, également connue sous le nom de malus, ne sera plus appliquée. Ce changement majeur pourrait avoir un impact significatif sur les finances des retraités. Néanmoins, l’Agirc-Arrco a tenu à informer ses membres que « Les sommes déduites au titre de ce coefficient jusqu’au 1er avril 2024 ne seront pas restituées ».
Il est important de noter que la suppression du malus sera davantage profitable pour ceux qui bénéficient de pensions plus élevées. Pour donner un exemple concret, un retraité percevant une pension complémentaire de 500 euros bénéficiera d’un gain supplémentaire de 50 euros par mois grâce à l’abolition du malus. Bien que cette somme puisse sembler minime, elle représente néanmoins une augmentation significative sur une période de trois ans, s’élevant à un total de 1800 euros.
En somme, la suppression de la décote de 10% se traduira par un gain plus conséquent pour les retraités qui perçoivent une pension de retraite complémentaire plus élevée. C’est une modification qui pourrait changer la donne pour beaucoup, et il est donc essentiel de bien comprendre les implications de ce changement.
