Ce nouveau médicament novateur empêche la prise de poids malgré la malbouffe

Ce médicament empêche la prise de poids d'une manière nouvelle et innovante. On vous donne les détails dans cet article.

© diego_cervo/Istock

Manger de la malbouffe sans prendre de poids et rester en bonne santé ? C’est possible avec ce nouveau médicament expérimental. ScienceAlert explique alors comment il fonctionne.

Nouveau médicament innovant pour lutter contre l’obésité et le diabète

Un nouveau médicament expérimental offre une nouvelle approche pour lutter contre l’obésité et le diabète. Ce médicament empêche la prise de poids en mangeant de la malbouffe d’une manière nouvelle et innovante, selon ScienceAlert. Le Health Science Center de l’Université du Texas à San Antonio vient d’annoncer le développement d’un nouveau médicament révolutionnaire connu sous l’acronyme chimique CPACC. Ce médicament limite l’entrée de magnésium dans les mitochondries, parties des cellules à l’origine de la production d’énergie et de la combustion des calories. Ainsi, il réduit le risque de développer diverses maladies comme l’obésité, le diabète ou des maladies cardiovasculaires.

Le magnésium joue un rôle majeur dans le maintien d’un bon état de santé. Il réduit le taux de glycémie, la pression artérielle et contribue à la solidification des os. Pourtant, un excès de magnésium ralentit la production d’énergie dans les mitochondries. L’équipe de recherche a donc décidé d’étudier les effets de la suppression du gène MRS2 (qui code une protéine transportant le magnésium). Après leur avoir retiré le gène, les scientifiques ont imposé à des souris un régime à haute teneur en matières grasses, en sucre et en calories pendant une grande partie de leur vie. Le résultat est surprenant : malgré cette forte consommation de malbouffe, les rongeurs restent minces et en bonne santé. Ils ne présentent aucun signe de maladie du foie, d’obésité ou de diabète.

Un médicament prometteur pour lutter contre les maladies cardiovasculaires

La réduction du magnésium mitochondrial a permis d’atténuer les effets indésirables du stress alimentaire prolongé. Le médicament pourrait réduire le risque de maladies cardiométaboliques telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, ou réduire l’incidence du cancer du foie, selon Manigandan Venkatesan, biologiste et coauteur de l’étude. Il faut cependant garder à l’esprit que les résultats observés chez les souris ne seront pas forcément identiques chez les humains. L’équipe scientifique constate néanmoins des limites à ce résultat prometteur. Il faudrait notamment étendre les recherches sur les effets de la suppression du gène MRS2 à d’autres organes que le foie, par exemple le cerveau, le cœur, les reins ou encore les poumons.

Le médicament révolutionnaire pourrait réduire les risques de maladies cardiométaboliques, telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, ou réduire l’incidence du cancer du foie. Madesh Muniswamy, biochimiste moléculaire et auteur principal de l’étude, estime que cette découverte est le fruit de plusieurs années de travail. Il a déjà déposé une demande de brevet pour le CPACC et affirme que les recherches vont continuer pour améliorer ce médicament innovant.

En conclusion, ce nouveau médicament innovant offre une nouvelle approche pour lutter contre l’obésité et le diabète. Ce médicament pourrait réduire les risques de maladies cardiométaboliques, telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, ou réduire l’incidence du cancer du foie. Bien que les chercheurs aient constaté des limites à ce résultat prometteur, il s’agit d’une avancée majeure dans la lutte contre ces maladies.