Les cartes bancaires sont-elles le paiement le plus sécurisé de France ? Oui et Non. Face à ce paradoxe, on vous dit comment vous protéger.
Alerte rouge sur les cartes bancaires
Depuis le démarrage de la pandémie, on a appris à vivre avec les gestes barrières. Port du masque, lavage de mains systématique, aération de la pièce… ce protocole peut sembler exigeant, mais c’est pourtant c’est la seule manière d’éloigner les risques de contamination. Aussi, en magasin, on a pris l’habitude de ne plus régler ses dettes avec de l’espèce. Les centimes ou billets sont déjà très sales. Alors imaginez s’ils possèdent des microbes. Non à choisir, on préfère se servir des cartes bancaires.
D’ailleurs, ce paiement par wifi, il tombe à point nommé. Jusqu’à cinquante euros, on n’a même plus besoin de se rappeler de son code. Tout ce qu’on doit faire, c’est de respecter le quota des cinquante euros puis de poser le bout de plastique sur le lecteur. C’est magique, n’est-ce pas ? Cerise sur le gâteau, les fameux tickets de caisse papier non recyclable ne finissent plus jamais à la poubelle. Mère nature peut dormir sur ses deux oreilles puisqu’ils disparaissent au profit d’une facture envoyée par courriel. Bref, on a vraiment tout pour être heureux. Sauf que visiblement, les escrocs viennent de mettre au point une énième stratégie vicieuse afin de s’emparer de vos données personnelles. Oui, mais cette fois, ça ne va pas être possible de se laisser dépouiller de nos économies sans réagir !
QUID du changement de code des cartes bancaires
Lorsque vos cartes bancaires arrivent à échéance, une autre part en commande sans vous demander votre avis. En ce qui concerne le code, c’est un ordinateur au siège qui gère cet aspect. Donc, si vous l’égarez, ce n’est pas la peine d’aller faire un scandale à votre établissement. Les employés de ce dernier ne l’ont pas stocké dans les dossiers. Et puis surtout, ils n’ont pas le droit de vous demander de rendre des comptes.
Sur votre espace personnel, vous avez le loisir de modifier ces quatre chiffres. Cela est surtout valable pour les seniors. Sans leur jeter trop la pierre, ils ont la fâcheuse manie de confondre leur date de naissance avec celui envoyé par lettre recommandée. Résultat des courses, la carte se bloque et n’a plus que leurs yeux pour pleurer. Dans ces conditions, Objeko décide de faire appel à un expert. Quelles sont les combinaisons à éviter de toute urgence ?
Plus jamais ça…
C’est l’évidence. Nick Berry utilise ses journées à rendre service en faisant des statistiques. Employé par Facebook, il échange avec une poignée de curieux. Sans que l’on comprenne très bien le pourquoi du comment, il s’intéresse aux mots de passe trop souvent appliqués. Sans doute par réflexe ou par dépit, l’objectif est identique. Ne pas avoir de trou de mémoire ! Que ce soit pour se connecter aux réseaux sociaux, allumer son smartphone dernier cri, ou bien pour procéder à un achat par cartes bancaires, on devrait s’en méfier comme de la peste ! « 1234 (10,71 %), 1111 (6,02 %), 0000 (1,88 %). Ou encore : 1212 (1,2 %), 7777 (0,75 %) (0,62 %), 2000 (0,61 %) (0,53 %) ou 2222 (0,52 %) »
… par contre, là, on valide !
Comme il était de bonne humeur, ce féru de mathématiques fournit quelques pistes pour ne pas être en panne. Croyez-nous sur parole. Après une arnaque, on n’a vraiment pas dans l’optique qu’elle se reproduise deux fois ! « 7063 (0,001131 %), 6093 (0,001131 %), 6827 (0,001101 %), 7394 (0,001101 %), 0859 (0,001072 %), 8957 (0,001042). Il y a aussi : 9480 (0,001042 %), 6793 (0,001012 %) ou 8398 (0,000982 %). »
