Johnny Hallyday : dévasté, Jean Reno se livre sur son dernier instant avec le rockeur

Quatre ans après la disparition du Taullier, Jean Reno n'arrive pas à accepter le départ de son ami Johnny Hallyday. Pour la première (et sans doute la dernière) fois, il accepte de parler de ce moment où tout a basculé !

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Jamais le proverbe « un seul être vous manque et tout est dépeuplé » n’aurait aussi bien correspondu à Jean Reno. Sans Johnny, il s’effondre !

La double peine de Jean Reno

Que la Belgique a de la chance ! Depuis quelques semaines, une exposition sur Johnny Hallyday crée la surprise. Pendant des mois, sa veuve fait le tri parmi les objets et anecdotes. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on découvre une face de l’artiste que l’on ignorait. Comme pour compenser le fait qu’ils ne puissent pas se recueillir sur sa tombe aussi souvent qu’ils le voudraient, les indéfectibles fans cassent leur tirelire et s’y rendent. D’ici 2024, Laetitia Hallyday nous précise qu’elle posera ses valises à Paris. Cette fois, ce sont tous ses amis célèbres et anonymes qui pourront en profiter. De son côté, Jean Reno a eu l’immense privilège d’y aller avant les autres. Encore traumatisé, entre la tristesse et la nostalgie, il raconte ce qu’il a ressenti !

À l’instar de tous les musées, un audioguide est proposé aux curieux. Au lieu de demander à un inconnu de s’atteler à cette tâche, Laetitia confie cette mission à Jean Reno. Interrogé par nos amis du journal Le Parisien, il accepte de donner son point de vue. Par contre, ne comptez pas sur lui pour dévoiler le contenu. Mystérieux, il précise juste qu’il a eu du mal à assurer par moments ! Envers et contre tout, celui qui a l’honneur d’être le parrain de Jade va pourtant redoubler d’efforts. En mémoire de son camarade, nul doute qu’il fera absolument tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir les trois femmes de sa vie. Alors que d’autres leur ont tourné le dos, lui ne peut pas zapper ces tendres moments en compagnie du chanteur.

Soudain, c’est le drame !

La seule information que Jean Reno daigne lâcher, c’est la reconstitution du bureau de l’artiste. Ému aux larmes par le travail de fourmi de l’équipe technique, il déballe le fond de sa pensée. « C’est là que je lui ai dit adieu. Je lui ai touché la main [en précisant] : ‘Je te vois à Noël’. On est tellement démuni devant quelqu’un qui part. Et qui le sait. » La réaction de Johnny ne laissera personne indifférent, et surtout pas l’acteur. « Il m’a regardé et ne m’a pas répondu… [Elle] était… forte et fragile, comme lui (…) »

Gravant cette seconde dans son esprit, Jean Reno précise que c’est « quatre jours » avant son envol en direction des étoiles. Visiblement, malgré sa carrure, il ne sait toujours pas comment gérer tous ses flashs qui l’envahissent régulièrement. Qu’il en a passé des nuits sans sommeil à cogiter sur le sens de la vie. Marqué au fer rouge par l’aura de Johnny, il persiste et signe. Par exemple, le souvenir de la chapelle et de cette boite où son ami repose à jamais, il ne l’effacera jamais de son âme. À sa manière, il le rend ainsi immortel !