Arnaque à Orléans : trois malfaiteurs se faisaient passer pour des faux policiers
Rien n’arrête les voyous. Ils sont malins et redoublent d’imagination pour faire craquer les personnes les plus vulnérables. La dernière affaire qu’on va vous partager dans cet article s’est passée à Orléans. Trois hommes ont usurpé l’identité des forces de l’ordre. En effet, ils se fondaient dans la peau de faux policiers, mais ils n’ont pas joué à ce petit jeu très longtemps. Ces derniers ont été arrêtés samedi dernier à Orléans dans le Loiret.
Les escrocs essayaient de verbaliser les conducteurs, selon les informations de nos confrères chez La République du Centre. L’information a été donnée par un jeune automobiliste de 20 ans qui a sonné l’alerte vers minuit. Celui-ci venait de croiser les trois faux policiers à Saran.
Le jeune garçon a raconté sa mésaventure. Les faux policiers étaient habillés en civil et se déplaçaient dans une Mercedes avec une plaque d’immatriculation suisse. Il s’est fait arrêter et « contrôler » pour un soi-disant excès de vitesse.
Les trois faux policiers en garde à vue le soir même
L’automobiliste a eu la bonne réaction. Très vite, il a trouvé que quelque chose ne tournait pas rond. Alors, il leur a demandé leur brassard de police ou une carte professionnelle, en vain. Donc, il n’a pas voulu régler la fausse contravention de 135 euros. Et il a bien fait ! Les trois faux policiers ont même essayé de lui dérober 50 euros.
Des arnaques qui deviennent monnaie courante
Hélas, ce n’est pas la première fois que des voyous usurpent l’identité du personnel de la police. En effet, tous les moyens sont bons pour dérober de l’argent aux Français. Par exemple, on se souvient de malfaiteurs qui se faisaient pour des faux policiers au téléphone dans les coins de Clermont-Ferrand. Ces derniers appelaient leurs proies en leur disant qu’il y avait des mouvements d’argent étranges sur leur compte en banque. Avec le sentiment de panique et d’urgence, certaines personnes craquaient et tombaient dans le piège bien ficelé.
Afin de mettre la main sur les coupables, les faux policiers leur demandaient leurs codes de carte bleue ou l’achat de coupons PCS. Il s’agit d’un moyen de paiement ou de retrait possible dans les tabacs. Ensuite, ils dérobaient l’argent et disparaissaient dans la nature.
« Les escrocs procèdent de deux manières, soit en obtenant directement les codes de la carte par téléphone, soit en leur demandant d’utiliser un bon PCS. Un bon PCS est un genre de carte prépayée que l’on peut trouver sur Internet ou chez un buraliste. Ils arrivent à soutirer de grosses sommes, de l’ordre du millier d’euros », informait à l’époque Claire Bigot, chargée de communication de la police nationale de Clermont-Ferrand, sur le site Franceinfo.
