Sans l’intervention de 60 millions de consommateurs, pas simple de détecter les erreurs d’un produit. La dernière enquête est bluffante !
L’étiquette de ce produit affole et révulse !
Depuis le printemps, les rappels produit s’enchaînent à la vitesse de l’éclair. Dans la presse, sur la Toile, les rumeurs d’intoxication se propagent. Du reste, entre les chocolats de Pâques Kinder et les pizzas surgelées Buitoni, Objeko en a des sueurs froides. C’est pourquoi, nous mettons un point d’honneur à vous avertir des dangers.
Ces derniers jours, l’association 60 millions de consommateurs a pris le relais. Lorsqu’elle a eu vent de ce scandale, elle décide d’enquêter puis de balancer du lourd sur ce géant alimentaire. Preuve à l’appui, elle dénonce son comportement dans l’ultime numéro de 2022. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce produit ne devrait pas vous laisser indifférent. Utilisable sur des tartines comme en cuisson, il est souvent dans les paniers de courses de la ménagère. Objeko vous raconte tout dans les moindres détails !
Vent de panique sur la Toile
Cher lecteur d’Objeko, avez-vous déjà goûté la margarine de la marque Primevère ? Pour rappel, lors du récent scandale autour de l’huile de la palme, cette dernière n’hésite pas à se vanter de ne pas utiliser d’huile de palme dans son produit. Hélas, après avoir regardé à la loupe les termes scientifiques volontairement compliqués à prononcer ou à écrire, 60 millions de consommateurs perd les pédales. En soulignant que c’est l’inverse, il est grand que les gourmands soient avertis de cette supercherie.
😡 Avec ou sans huile de palme, la margarine #Primevere ? L’industriel nous explique qu’il s’agit d’une erreur d’impression et garantit qu’elle n’en contient pas. Mais comment le consommateur peut-il le deviner ? pic.twitter.com/Qhh7DEdzpo
– 60 millions de consommateurs (@60millions) March 15, 2022
Du reste, en envoyant quelques bénévoles dans les rayons des supermarchés, 60 millions de consommateurs notent que Primevère n’a pas pris en compte ses avertissements. Pire que ça, qu’elle n’a même pas daigné fabriquer des bandeaux pour rectifier le tir. À l’instar de cette mousse au chocolat où la date de péremption était erronée, ça ne coûte quasiment rien, mais en termes de réputation. Par contre, symboliquement, ça peut rapporter gros. Face à ce genre d’ennuis, il n’y a pas trente-six solutions. En lui faisant une mauvaise publicité, elle n’aura pas d’autre choix que de prendre ses responsabilités.
Vent de panique sur la Toile
Une fois la nouvelle ébruitée, les Français s’emportent avec perte et fracas. S’ils avaient su, ils l’auraient laissé en rayon. Eh oui, ami d’Objeko, à cause de la présence massive de cet ingrédient dans sa recette, rappelez-vous combien la célèbre pâte à tartiner du groupe Ferrero avait du revoir sa copie en matière de communication. À deux doigts du boycott, elle choisit de jouer la carte de la transparence… et ça lui a réussi ! Si quelques enseignes ont tenté d’imiter son goût incroyable, force est de constater que les aficionados l’achètent toujours en nombre… Sauf qu’à la différence, ils assument pleinement les conséquences sur la planète !
Que risque le fabricant ?
Après avoir pris des informations sur un juriste, Objeko tient à souligner que le distributeur de ce produit encourt une amende allant de 300 000 euros à 750 000 euros. Quant au responsable de l’usine, si jamais des plaintes pour désagréments intestinaux arrivent sur le bureau de la Répression des Fraudes, une peine de prison de 7 ans demeure l’une des possibilités. Aïe, ça pique !
