Rhume : ces médicaments connus sont très peu efficaces et nocifs pour la santé !

À priori banal, le rhume nous donne du fil à retordre. Et pour cause, on analyse la notice de ces médicaments, l'UFC-Que choisir tire la sonnette d'alarme. On fait le point !

© Louise Ballongue

Rhume, grippe, ou angine, les maladies d’hiver nous donnent des sueurs froides. Prescrits par les médecins, ces cachets ne servent à rien.

Le rhume comme vous ne l’avez jamais lu !

Qu’on regarde ou non le baromètre, on le sent dès qu’on se réveille. La fraîcheur est bel et bien de retour !  À cause de la sobriété énergétique exigée par le gouvernement, on n’a pas d’autre choix que de rester habillé avec plusieurs couches de vêtements, y compris chez soi. Hélas, vu l’alternance entre le chaud (du col roulé ou du chauffage) avec l’extérieur, en une fraction de seconde, le rhume s’installe également dans nos narines.

Selon les spécialistes, ça dure un peu plus d’une semaine. Seulement entre les céphalées, la mauvaise déglutition et les paquets de mouchoirs éparpillés, ça ressemble à une éternité. Du coup, pour éviter de subir trop longtemps les effets du rhume, on a tendance à se ruer dans une officine de santé. Et c’est justement là le problème ! Dénoncée par les experts de l’UFC-Que choisir, une série de médicaments défraie la chronique.

Deux études fracassantes

En 2018, l’Agence nationale du médicament tire la sonnette d’alarme. Après une vaste enquête, ils dénoncent et barrent la route aux produits contre le rhume qui ont de la pseudoéphédrine. En remarquant les désagréments causés, l’heure est venue de sévir. Pour information, il s’agit notamment de Actifed, Ferve, Nurofen, Rhinadvil ou bien Humex.

Cinq ans et plus, UFC-Que Choisir en remet une couche. En pointer du doigts les antihistaminiques, ils atomisent dans le même temps le mphéniramine ou de la chlorphénamine. Décidément, soigner son rhume n’est pas aussi simple que prévu ! D’ailleurs, pour ceux qui le confondraient avec un variant de la COVID, sachez que le test PCR demeure la meilleure solution pour trancher. Et le respect des gestes barrières, également !

L’effet du médicament est pire que la maladie !

Pendant quarante-huit heures, on constate un léger mieux. Or, juste après, même les placebo ont un impact similaire sur « l’écoulement nasal, la sensation de nez bouché et les éternuements« .  Ça n’aggrave pas la situation, mais en tout ça ne résout rien. Quel drôle de paradoxe…Personne ne pourrait y être indifférent !

En ce qui concerne les seniors qui en payent le prix encore aujourd’hui, ils soulignent avoir vécu l’enfer. Bouche totalement sèche, problèmes de transit, vue trouble, palpitations à la limite de la tachycardie et parfois même effets d’optique assez déroutants. Bref, si vous prenez la voiture dans cet état, vous risquez fort d’y passer. Avouez que ça serait dommage de mourir ou de faire une victime collatérale à cause d’un rhume !

Les membres de l’association de consommateur sont formels. Pour éviter les ennuis, rien ne vaut le paracétamol. Absorbé en respectant le dosage et en espaçant sa prise de 4 heures mininum, tout devrait rentrer dans l’ordre assez rapidement. Maintenant que vous savez tout, faites passer le message autour de vous. Les antibiotiques, les molécules citées ne doivent pas devenir un automatisme. Quant au système immunitaire, il vous remerciera plus tard !

Merci à nos confrères d’UFC-Que Choisir et Ouest-France