Les livrets d’épargne permettent à tout le monde de faire fructifier son argent. Les montants que vous déposez sur chaque livret génèrent des intérêts qui s’ajoutent généralement en fin d’année au capital de départ.
Depuis le 1er février, le taux de rémunération du Livret A est passé à 3%, ce qui est son niveau le plus élevé depuis 2009. Le taux de l’épargne préférée de 55 millions de Français, qui était jusqu’à présent à 2%, est en effet monté à 3%. En plus du Livret A, le taux du LDDS est également monté à 3%.
Le taux du Compte épargne logement est de 2% et celui du LEP est de 6,10%. Cependant, vous devez être vigilant car si l’inflation diminue, la Banque de France pourrait réduire les taux.
Les livrets d’épargne populaire deviennent moins rentables
Les plafonds des livrets d’épargne sont intéressants :
- Livret A : 22 950 euros
- Compte épargne logement (CEL) : 15 300 euros
- Livret de développement durable et solidaire (LDDS) : 12 000 euros
- Livret d’épargne populaire (LEP) : 7 700 euros
Le livret d’épargne populaire offre actuellement un taux de rémunération de 6,1%, ce qui est intéressant par rapport à l’inflation.
Cependant, son plafond de 7 700 euros est assez bas par rapport à d’autres livrets d’épargne.
En août 2023, la Banque de France étudiera le taux d’intérêt des livrets d’épargne. Il est probable que le taux du livret d’épargne populaire baisse en fonction de l’inflation.
Cela aura un impact sur les foyers aux revenus modestes, car leur rémunération pourrait baisser à 5,8% selon les experts.
Livret A
Le taux du Livret A a augmenté début février 2023 et est maintenant à 3%, son plus haut niveau depuis 2009. Cela s’applique également au Livret de développement durable et solidaire (LDDS).
Le plafond du Livret A est de 22 950 euros, soit plus élevé que celui du LEP.
Le taux d’intérêt du Livret A et du LDDS est calculé en fonction de l’inflation.
Pour déterminer le taux du Livret A, on ajoute 0,25% au taux d’inflation hors tabac. Avant d’annoncer le taux, l’État effectue des calculs et arrondit les résultats d’un quart de point.
La Banque de France établit ensuite une recommandation de taux à appliquer.
Les règles peuvent être modifiées pour répondre aux besoins du gouvernement
En janvier dernier, le gouverneur de la Banque de France avait proposé une formule de calcul différente, invoquant des circonstances exceptionnelles. Cependant, quelques mois plus tard, la situation est toujours la même !
Actuellement, si la Banque de France avait utilisé les mêmes calculs que d’habitude, le livret A et le LDDS proposeraient une rémunération de 4 %. Les experts estiment donc que ces livrets d’épargne pourraient bénéficier d’une augmentation de taux, mais cette augmentation ne devrait pas dépasser 3,75 %. Ce taux est faible dans une France où le pouvoir d’achat est déjà si faible.
