Peu importe les salaires, les Français ont besoin de se comparer aux autres. Voisin, amie proche ou collègue, qui est le mieux loti ?
Tout sur les salaires
Pour les responsables de ressources humaines, cette analyse de l’Insee mérite le coup d’œil. Dès qu’elle paraît, ces derniers se précipitent dessus pour la dévorer. Sauf que basculer de cette théorie à la pratique n’est pas simple. Réalisée chaque année par des pros des statistiques, ils comprennent aisément le pourquoi du comment de ces fluctuations des salaires. Actuellement, à cause de ce maudit taux d’inflation astronomique, les Français déplorent ne plus pouvoir subvenir à leurs besoins. Qu’à cela ne tienne, les chefs d’entreprises comptent bien les motiver avec une petite augmentation. Mais est-ce que cela va suffire pour apaiser les tensions ?
Si vous travaillez dans le secteur privé, les salaires mensuels de vos collègues se situeraient autour de 2524 euros nets. Si on devait la comparer avec celle d’après COVID, on remarque une légère baisse de 1%. Une fois encore, le principal coupable de cette variation, c’est le contexte économique. Après avoir fait plusieurs fois l’essai, les experts arrivent à une conclusion similaire. Le salaire médian est de 2012 euros. Pas la peine d’avoir fait des études poussées pour comprendre si on situe largement au-dessus ou beaucoup plus pas !
Pour les représentants du personnel, tout dépend de la catégorie. Que ce soit pour l’âge de départ à la retraite ou les salaires, les cadres, professeurs intermédiaires, employés et ouvriers ne sont hélas pas logés à la même enseigne. Cela commence à 4331 et peut descendre jusqu’à 1863 euros pour les derniers. Ensuite, en fonction du secteur d’activité, on constate un écart significatif dans l’industrie, le BTP ou le tertiaire. Enfin, sur le podium, on a les dirigeants des services financiers ou de l’information et la communication. Eux dépassent facilement les 3 000 euros.
Les femmes toujours inférieures à ceux des hommes
Aux premières heures de 2023, les associations de défense des droits des femmes tirent la sonnette d’alarme. Comment se fait-il qu’un quart d’entre elles perçoivent moins que leurs bras droits masculins ? Fort heureusement, grâce à des initiatives de la géniale Marlène Schiappa, les choses commencent à bouger.
✊ La loi #Rixain résoudra-t-elle la #disparité homme femme aux postes de direction ? @CFECGC
➡ https://t.co/UGBExd94Ap pic.twitter.com/cG7y368VwO— Fédération CFE-CGC AGRO (@CfeCgcAgro) February 10, 2022
Ici, on pense notamment à la loi Rixain. Dans un premier temps, elle demande aux allocataires de la CAF de se manifester. L’envoi d’un relevé d’identité bancaire précis permet d’éviter de s’attirer des ennuis. Ensuite, pour les femmes, ce genre de directive plaide en leur faveur. Au moins, avec elle, elles se sentent en sécurité, surtout au vu de leurs faibles salaires.
Comme pour justifier les différences entre les bulletins de paie, l’Insee tente de trouver des arguments. Citons « l’effet de la ségrégation professionnelle et des inégalités, la structure, la taille d’entreprise, l’âge du salarié et les conditions de retour à l’emploi. » Concernant les salaires, vu la morosité ambiante devant la machine à café, on a vraiment hâte que les choses changent et évoluent !
