L’inflation des produits alimentaires explose : le prix des courses va encore flamber

Après la pandémie et la pénurie, l'inflation nous donne du fil à retordre. Et pour cause, pour bien s'alimenter, on est parfois forcé de casser sa tirelire. On vous dit tout !

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En l’espace de quelques moins, l’inflation donne des boutons aux plus grands économistes. Quand est-ce que la série noire va s’arrêter ?

Pour gérer à cette horrible inflation…

Après trois ans de pandémie, personne n’aurait pu imaginer un tel chaos fiancier ! En effet, sans que l’on sache très bien le pourquoi du comment, pendant de longues semaines, des produits disparaissent des rayons. Sauf qu’une fois de retour, leur prix réduisent le moral des Français en confettis. Comment faire son poulet et ses frites du dimanche sans huile et sans moutarde ? C’est mission impossible ! Du coup, même si le cœur n’y a pas, on tente de remplacer par des articles un peu moins chers. Hélas, souvent soumis au rappe, notre équilibre vacille et menace de s’effondrer.

Parmi l’équipe de sociologues chevronnés de NielsenIQ, on n’aurait jamais pu anticiper un scénario aussi épique. Et pour cause, il semblerait que cette inflation déjoue toutes les prédictions. Par exemple, il y a quelques jours, elle a largement dépassé tous les statiques. Ces plus ou moins 12% impactent le tarif de « 300 000 produits dans 10 000 magasins. »

De la viande de notre plat de lasagnes passant par le papier pour l’imprimante ou la motte de beurre de nos tartines, on en voit de toutes les couleurs. On l’aura compris pour garnir son assiette, on va devoir se débrouiller pour trouver un complément de revenus. Si on devait comparer aux premières heures de la crise sanitaire, ça serait pire presque 800 euros, soit les deux tiers d’un SMIC !

Inflation … il n’y a pas 36 solutions !

Heureusement, les dirigeants des enseignes réagissent et s’adaptent aux clients. Par exemple, chez Système U, on met en place un panier pas comme les autres. En nous faisant la promesse qu’il n’y a pas la moindre variation d’un centime, on peut se reposer sur lui (presque) les yeux fermés. Sauf que comment faire quand on en n’en a pas à proximité ?

Parmi la concurrence, on ne vous cache pas qu’on accueille (très) mal cette vaste campagne de publicité. Et pour cause, de Lidl à Leclerc en passant par Carrefour, les patrons étaient censés ne pas se faire de coup bas. Une alliance était même prévue au printemps. En coulisses, tous les autres industriels attendaient le feu vert du gouvernement avant de lancer ce genre de promotions défiant l’inflation. Sauf qu’il y en a un qui n’a pas respecté les règles du jeu !

Sur Europe 1, Olivia Grégoire jette un pavé dans la mare. C’est l’évidence, cet exemple ne pourra laisser aucune ménagère indifférente. « On peut imaginer une catégorie fruits et légumes frais de saison, au sein de laquelle une enseigne pourra proposer des mandarines et une [seconde] denrée ».